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  • il y a 2 ans
MONDIAL 2022 - La France s'est qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe du monde en battant la Pologne 3-1 dimanche soir au Qatar. Mais la prestation des Bleus de Didier Deschamps est-elle la plus aboutie de la compétition, notamment par rapport au match-référence France-Danemark en match de poule? Martin Mosnier et Maxime Dupuis se posent la question dans le FC Stream à écouter en podcast.

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Sport
Transcription
00:00 cette équipe elle est en quarts de finale de la Coupe du Monde,
00:02 une victoire face à la Pologne, il y avait le piège,
00:04 ça s'est bien passé, mais Martin, ça n'a pas été parfait.
00:07 Non, et est-ce que ça a été mieux ?
00:10 Est-ce que ça dessine une montée en puissance de cette équipe de France
00:13 dans le tournoi ?
00:15 Moi, j'étais moins convaincu ce dimanche qu'après la victoire face au Danemark,
00:20 parce que très honnêtement, la Pologne, c'est peut-être
00:24 ce qu'on a vu de plus faible face à la France, peut-être encore pire que l'Australie,
00:28 notamment dans les sorties de balle, où c'était quand même assez catastrophique.
00:32 Et malgré tout, malgré tout ça, on a quand même,
00:35 je ne sais pas combien de temps, mais peut-être quand même un gros quart d'heure
00:38 où la France subit des occasions polonaises,
00:42 un gros quart d'heure où la France est en difficulté.
00:45 Alors le but Giroud change tout, change la physionomie du match
00:48 et sur l'ensemble du match, il n'y a absolument pas de photo entre les deux équipes.
00:51 Mais Maxime, ce quart d'heure quand même, il est important,
00:55 important surtout pour la suite des événements.
00:57 Oui, on en parlait hier, évidemment, en avant match.
01:00 On a toujours des idées un peu préconçues de ce qu'on va avoir.
01:02 Là, on imaginait une Pologne à 10 sur le but et qui attendrait l'équipe de France.
01:08 Or, ça s'est en partie passé comme ça, mais pas totalement,
01:11 parce que les Polonais, évidemment, que vous regardez et défendez
01:13 avec Lewandowski devant et les neuf autres derrière,
01:16 les neuf autres joueurs de champ.
01:18 Mais n'empêche que quand elle a senti qu'elle pouvait tenter sa chance, elle y allait.
01:21 Puis il a fallu un sacré arrêt de Loris et un sauvetage de Varane
01:25 pour que ça ne fasse pas 0-1.
01:27 Alors en effet, ce match, il n'est pas parfait,
01:29 mais il y a quelque chose qui me fait penser que cette équipe est très forte,
01:32 c'est qu'elle a une marge.
01:34 C'est-à-dire que je pense qu'en 2018, l'équipe de France et d'Ildéchant
01:38 a tiré le maximum de ce qu'il avait de cette équipe-là.
01:41 Une équipe qui était forte défensivement, exceptionnelle même défensivement,
01:45 mais qui ne pouvait peut-être pas aller plus haut dans son expression.
01:48 Là, on sent quand même que, bien aidée par ces individualités,
01:52 ça remet tout dans l'ordre.
01:54 C'est-à-dire que quand les individualités ont commencé à parler,
01:56 le but de Mbappé, même le sauvetage de Loris finalement,
01:58 parce qu'il ne fait pas un très bon match, mais il y a le sauvetage là.
02:01 La passe de Mbappé, le but de Giroud, et puis après, ça déroule.
02:05 On voit que c'est une toute autre équipe.
02:06 Évidemment, à la mi-temps, Didier Déchant a changé les choses,
02:09 mais on sent que pour moi, cette équipe a une marge.
02:11 Elle a une marge sur ces individualités qui raffermissent le collectif,
02:15 et ça, c'est important.
02:16 Elle a une marge pour moi, collective,
02:18 parce que j'ai l'impression quand même que les individualités
02:20 sont au sommet de ce qu'elles peuvent donner.
02:23 On reparlera peut-être de Rabiot dans cette émission,
02:25 Mbappé, Giroud, Griezmann,
02:28 on est quand même sur des…
02:29 Et puis derrière, ou pas Meccano et même Varane aujourd'hui,
02:32 on est quand même sur des individualités qui sont effectivement au top.
02:36 Mais effectivement, l'expression collective derrière notamment,
02:39 on est quand même sur quelque chose de très fragile.
02:43 Alors, sur les côtés, évidemment, puisqu'on a deux défenseurs latéraux,
02:49 un qui laisse beaucoup d'espace dans son dos à gauche,
02:51 et l'autre qui, à droite, manque de promptitude,
02:55 dans le combat, il n'est pas vraiment là,
02:57 il se fait énormément surprendre sur son côté, Koundé.
03:00 Donc là, individuellement, on a des failles.
03:03 Et même dans l'expression collective défensivement en première période,
03:08 il m'a semblé que cette équipe de France se faisait ouvrir par moments.
03:13 Ça peut pardonner face à la Pologne, ça ne pardonnera pas en quarte finale.
03:17 On ne connaît pas encore l'adversaire des Bleus à l'heure où on enregistre le podcast,
03:21 mais que ce soit le Sénégal ou l'Angleterre, évidemment,
03:25 la menace offensive sera bien plus imposante
03:29 et les Bleus ne s'en sortiront pas indemnes
03:32 s'ils font exactement la même première période.
03:34 [Générique]
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