CÉRÉMONIE DE REMISE DU 15E PRIX RUSSOPHONIE

  • l’année dernière
Compte tenu du peu de place dédié à la littérature russe contemporaine sur la scène littéraire française, on ne peut que se réjouir de retrouver dans le palmarès du 15e prix Russophonie "Les Aventures d’un sous-locataire", de Iouri Bouïda, grâce à la plume de Véronique Patte, traductrice connue pour ses traductions du polonais et du russe, notamment du regretté Igor Sakhnovski, chez le même éditeur, Gallimard.

Les éditions Noir sur Blanc font un beau doublé avec deux textes contemporains, portés par deux traductrices chevronnées, déjà présentes au palmarès du prix Russophonie ces dernières années. "La Route d’Hiver", de Léonid Youzefovitch, traduit par Marianne Gourg-Antuszewicz, et "Le Manteau à Martingale", de Mikhaïl Chichkine, traduit par Maud Mabillard, également traductrice chez le même éditeur des Enfants de la Volga de Gouzel Iakhina.

Comme elles, déjà nommé au palmarès du Prix Russophonie, Yves Gauthier revient avec la traduction chez Transboréal de "Dersou Ouzala", de Vladimir Arseniev, résultat d’un titanesque travail de restauration d’un texte jusque-là amputé aux deux tiers par la censure soviétique.

La littérature classique est présente cependant avec une nouvelle traduction du théâtre de Pouchkine grâce à Andreï Vieru, philosophe, écrivain et concertiste, nouveau venu dans le monde de la traduction du russe qui publie chez Vendémiaire "Le Visiteur de Marbre et autres œuvres théâtrales".

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