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  • il y a 3 ans

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Transcription
00:00 En 2024, la ville de Paris accueillera les prochains Jeux Olympiques.
00:07 Mais ces Jeux qui se déroulent dans un an et demi pourraient bien être particuliers.
00:12 C'est lors d'un échange téléphonique avec Emmanuel Macron que le président Zelensky
00:21 a formulé cette demande en cause la guerre qui fait rage en Ukraine depuis l'invasion
00:25 de la Russie en février dernier.
00:27 Pour rappel, depuis que le conflit a éclaté, le pays de Poutine n'est plus représenté
00:30 dans les événements sportifs.
00:32 Si certains comprennent la requête du président ukrainien, d'autres s'insurgent et estiment
00:35 qu'il ne faudrait pas politiser le sport.
00:37 Alors Emmanuel Macron doit-il interdire aux athlètes russes de participer au JO ?
00:41 Alors le président de la ville interdit aux athlètes russes de participer au JO de Paris
00:50 en 2024.
00:51 Vous dites oui ? J'ai dit oui ?
00:53 Alors oui, c'est oui, et non c'est non.
00:58 D'abord ce n'est pas du ressort du président de la République.
01:01 Au bout d'un moment, M. Zelensky me fatigue.
01:04 Avec toutes ces exigences, tout ce qu'il demande sans arrêt, il devient un peu lourdeau le
01:08 mec.
01:09 Franchement, Dieu sait qu'on veut protéger l'Ukraine parce qu'après l'Ukraine, Dieu
01:11 sait où vont aller les Russes, où vont essayer d'aller les Russes.
01:14 Mais là, avec toutes ces exigences, vraiment, il me gonfle, Zelensky.
01:16 Il faut quand même le dire.
01:17 Il demande des rallonges tous les jours.
01:19 Qui demande pour sauver son pays, on comprend, c'est justifié, tout le monde s'y met.
01:24 Mais n'arrête pas, ça, ça ne le regarde pas à la limite.
01:27 Enfin si, ça le regarde.
01:28 Mais ce que je veux dire par là, c'est que le président, ce n'est pas du ressort du
01:31 président.
01:32 Ce n'est même pas du ressort du CIO.
01:33 C'est à peu près ces 28 fédérations internationales qui régissent les sports olympiques.
01:37 Et moi, je dois dire une chose.
01:39 Aucun athlète ne devrait être interdit de compétition sur la seule base de son passeport.
01:43 On reste dans le sport.
01:44 - Merci la France.
01:49 Je vous rappelle quand même que les Russes avaient beaucoup été Los Angeles 84, il
01:57 me semble.
01:58 - Oui.
01:59 - Oui, c'était pas grave.
02:00 - Non, non.
02:01 Alors, il y a deux oui.
02:02 Sacha, vous êtes de même côté que Gilles Verdez.
02:05 - Non, alors, je ne pense pas parce que je ne suis jamais d'accord avec Gilles.
02:07 Mais là, je pense qu'il faudrait symboliquement interdire non pas les athlètes de concourir,
02:14 mais de les avoir sous la bannière russe.
02:17 Et en fait, les mettre…
02:18 - Oui, de manière neutre.
02:19 - De manière neutre.
02:20 - C'est pas une bannière russe.
02:21 - De manière neutre.
02:22 C'est envisagé.
02:23 Voilà.
02:24 Pour symboliquement…
02:25 - Non, mais ce serait…
02:26 - Scandale.
02:27 - Oui, ça a un peu cocu, mais…
02:28 - Oui, oui.
02:29 - C'est déjà arrivé.
02:30 - Oui, mais au moins, on n'interdit pas aux athlètes de participer au JO parce que
02:35 c'est un très bel événement.
02:36 Mais ça envoie quand même un message à Vladimir Poutine.
02:39 - Mais dis-moi, en quoi, indépendamment, en quoi le fait d'être un athlète qui
02:42 quand même consacre toute sa vie, son entraînement, des dizaines d'années pour participer au
02:46 JO serait puni ?
02:47 - Alors, je…
02:48 - Parce qu'on sait qu'il est russe.
02:49 - Non, je ne suis pas…
02:50 - Pour les…
02:51 - On est tous d'accord.
02:52 On est tous d'accord.
02:53 - Et puis, il faut rappeler qu'il y a eu des manifestations tout souvent de gens qui
02:56 ont profité de l'occasion.
02:58 Et Joens, il était avec le…
02:59 Voilà.
03:00 Il a fait un défilé devant Hitler avec un grand noir.
03:03 Donc, il peut aussi prendre position.
03:04 Donc, pourquoi les interdire ?
03:05 - Exactement.
03:06 Il y a même un grand nageur, un grand champion olympique, qui est d'ailleurs mis en scène
03:09 actuellement au théâtre avec Amir sur ce grand nageur français, Alfred Nakasch, qui
03:14 était de confession juive, qui a quand même été au JO de Berlin pour justement leur
03:18 dire « ben voilà, on est là, on est en merde ».
03:21 Et il a gagné des médailles.
03:22 - Mais c'est ahurissant ce que j'entends notamment de la part de Bernard.
03:26 D'abord, c'est vraiment du registre des politiques qui peuvent influer sur le CEO
03:30 qui va décider d'accepter ou non les athlètes russes.
03:33 - Ce n'est pas le CEO.
03:34 - Et d'autre part, d'autre part, quel est le sport roi au monde ? C'est le football.
03:36 Que fait le football ?
03:37 - Il a interdit l'équipe nationale russe à la dernière coupe du monde.
03:41 Les clubs russes ne peuvent pas participer aux Coupes d'Europe.
03:44 Voilà des bonnes décisions.
03:46 - Et il y a des joueurs russes qui jouent dans les autres équipes européennes.
03:49 - Oui, mais pour moi, en tant qu'athlète russe, c'est-à-dire représentant la Russie,
03:54 ne doit pas y avoir d'athlète russe ni biélorusse aux prochains JO français.
03:59 Sinon, c'est légitimer l'attaque par l'Ukraine de la Russie.
04:03 Vous délirez totalement.
04:04 - Non, non, non.
04:05 - Gilles, Gilles, Gilles.
04:06 - Je ne vais pas t'en même temps.
04:07 - D'ailleurs, on ne sait pas ce que sera la situation à ce moment-là.
04:09 - Gilles, à ce moment-là, il faut aller beaucoup plus loin.
04:13 Il faut demander à tous les athlètes de tous les pays qui se positionnent.
04:16 - Au pays de l'Est, pareil.
04:17 - Si tu appartiens à l'équipe de l'Est, si tu soutiens l'Ukraine ou la Russie.
04:19 Et quand tu soutiens la Russie, tu ne joues pas.
04:21 - Moi, c'est ma solution.
04:22 - Ah, c'est ça ? Tu veux ?
04:23 - Si vous êtes athlète russe, vous soutenez ou non la guerre.
04:26 Si vous soutenez la guerre, vous ne pouvez pas participer.
04:28 - Il y a des athlètes français qui soutiennent la Russie.
04:30 Il fait quoi ?
04:31 - Et donc, on élimine toutes les dictatures de participer au JO.
04:33 En fait, il ne restera plus que 5 pays, quoi.
04:36 Au JO, si on doit éliminer les gens qui n'ont pas les valeurs exactement comme nous.
04:40 - On peut dire les Chinois non.
04:41 - Mais la Chine, c'est pas grave.
04:44 - La Corée.
04:45 - On pourrait aussi, on pourrait exempler les pollueurs à l'Inde.
04:48 - Les Chinois.
04:49 - Sur quels critères ?
04:50 - La Corée du Nord, elle participe au JO.
04:51 - Et pourquoi ?
04:52 - Les critères doivent rester sportifs.
04:54 On ne politise pas le sport.
04:55 Pour une fois, j'étais d'accord avec Emmanuel Macron.
04:57 Pour une fois.
04:58 - Monsieur Delaware ?
04:59 - Je vais dire la seule fois, d'ailleurs.
05:01 - Moi, je dirais que ce qui est le plus gênant là-dessus, c'est plutôt pour Poutine,
05:05 qui ne va avoir aucune maîtrise de ses sportifs sur le terrain européen,
05:09 qui vont être justement représentants d'une certaine Russie qui n'est quand même pas démocratique,
05:13 donc ils vont avoir un accès à l'information.
05:15 Je trouve que le geste est même politique de laisser les sportifs russes venir en France.
05:19 Mais bien évidemment, c'est Poutine qui va devenir fou.
05:22 - Non, ceux qui viennent seront sélectionnés par Sivrader.
05:24 Vous êtes complètement dupe.
05:25 - Mais pas du tout.
05:26 On est dans le sport.
05:27 - On est pas dans le sport.
05:28 - Vous voulez que le comité olympique russe sélectionne les sportifs russes ?
05:32 - C'est exactement ça.
05:33 - Ça, c'est possible.
05:34 - Mais ça, c'est possible.
05:35 - Mais d'accès à l'information, on s'y fit échanger avec les autres pays.
05:38 - Bien sûr.
05:39 - Ça va être enfermé dans une cage pendant tous les JO.
05:42 Les sportifs russes, ils viendront bien sûr avoir accès à l'information.
05:45 - C'est la réaction de Tony Estanguet, qui est quand même intéressante,
05:47 qui est le président du comité d'organisation des JO, je tiens à le rappeler, de Paris.
05:51 Il souhaite que le rôle universel des JO puisse être préservé en 2024.
05:56 C'est-à-dire qu'il veut accueillir tout le monde.
05:58 Et je vous rappelle qu'à la base, on pouvait aussi, grâce aux JO,
06:01 suspendre les conflits aussi.
06:03 - Hidalgo est favorable aussi.
06:04 - Ah, ça va.
06:05 - Ah, ben voilà.
06:06 - C'est une mesure de rassemblement et de paix.
06:09 - Ben oui.
06:10 - Et d'universalité, exactement.
06:12 Et donc, c'est pour rassembler notre humanité.
06:14 - On a l'extrait, on a l'extrait, madame Hidalgo.
06:16 - Il y aura déjà assez de conflits de l'organisation comme ça.
06:17 - Madame Hidalgo.
06:18 - Bien sûr que les JO interviennent dans un espace géopolitique.
06:21 J'espère que la guerre en Ukraine sera derrière nous lorsque nous accueillerons les jeux de Paris.
06:26 Sur les athlètes russes, je pense qu'il n'y aura pas, enfin je le souhaite aussi,
06:32 et je sais que c'est partagé par le mouvement sportif, qu'il n'y aura pas de délégation russe.
06:37 Je pense et je plaide comme une grande partie du mouvement sportif
06:41 pour qu'il n'y ait pas de délégation sous bannière russe.
06:44 - Elle veut une bannière neutre.
06:47 - Oui, oui.
06:48 - C'est ce que le CIO veut aussi essayer de mettre en place en ce moment.
06:51 - Pour un athlète, ça n'a pas de sens.
06:53 - En tout cas, en gardant les sportifs russes dans la compétition,
06:55 je trouve que ça montre un symbole que ce n'est pas la Russie qui est en guerre,
06:58 que c'est la guerre de Poutine et pas la guerre des habitants russes.
07:01 C'est différent.
07:02 - Vous parlez d'or, d'Elfidia Spivaz, vous parlez d'or.
07:04 - Oui, oui, ça, c'est vrai.
07:05 - Sacha, ah bah oui, vous pensez comme Hidalgo, disons.
07:08 - Alors non, je ne pense pas comme Hidalgo.
07:10 - Bah si, un peu.
07:11 - Non, pas du tout.
07:12 - Bannière neutre.
07:13 - Et ensuite, tu apprendras des vieux.
07:15 [Musique]

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