Incontinence urinaire dans le sport: "J'ai réalisé que lors de l'entraînement, les filles n'ont pas
- l’année dernière
#Incontinenceurinaire #sport #Jai
https://gotopnews.com/post/1522669
Incontinence urinaire dans le sport : "Je me suis rendu compte qu'à l'entraînement, les filles ne buvaient pas", raconte un préparateur physique Lorsqu'il est arrivé sur le trampoline il y a dix ans, Mathieu Pereira, préparateur physique l'équipe de France, n'avait jamais entendu parler fuites urinaires chez les sportives. Depuis, il les accompagne pour briser le tabou. Plus qu'un sujet méconnu, l'incontinence urinaire d'effort chez les sportifs de haut niveau est un tabou. Pourtant, plus d'un sportif sur deux est concerné, tous sports confondus. Ils sont même 80% pratiquer trampoline, le sport plus à risque, selon l'étude "L'incontinence urinaire la sportive" publiée en 2011 par Carole Maître, gynécologue l'Institut national du sport, de l'expertise et la performance . Même si la majorité des sportifs n'en parlent pas, ou peu, autour d'eux, Mathieu Pereira, préparateur physique l'équipe de France trampoline à l'Insep, est très sensible à la question. Pour franceinfo : sport, explique comment il a découvert cette pathologie et comment soutient et protège aujourd'hui ses sportifs. L'incontinence urinaire d'effort concerne 50% des sportifs de haut niveau tous sports confondus, et atteint même 80% au trampoline. Comment avez-vous pris conscience du sujet ? Mathieu Pereira : Je viens du football au départ, et j'ai découvert le trampoline il y a dix ans, avec ses problèmes au fur et à mesure. Un jour, j'ai réalisé qu'à l'entraînement, quand je demandais aux athlètes de boire de l'eau, les filles ne buvaient pas. Et ces filles dans ce cas étaient très jeunes. Cela m'a intrigué. "Alors, lors d'un entraînement, je suis allé voir l'une d'entre elles, et je lui ai demandé pourquoi elle ne buvait pas. Et elle m'a répondu : 'parce que je ne veux pas faire pipi dessus'. Elle m'a dit comme ça." Mathieu Pereira, préparateur physique l'équipe de France trampoline à l'Insep à franceinfo : sport A partir de ce moment, je me suis renseigné sur le sujet et j'ai compris qu'à force d'effort, il pouvait y avoir de petites pertes. En effet, l'effort est assez spécifique au trampoline. Lorsqu'ils sont sur le bas la toile, ils prennent entre sept et dix fois leur poids de corps en retour d'effort, ce qui est très important en terme contraction musculaire. De même en acrobatie, lorsqu'elles sont en l'air, il y a un intense engagement musculaire et abdominal. S'ils ne sont pas bien engagés au niveau leur périnée, ou s'ils ne sont pas conscients de leurs abdominaux, petites fuites peuvent poser problème. Comment avez-vous abordé le sujet avec vos athlètes ? J'ai essayé de comprendre cette pathologie et d'accompagner les jeunes sportifs à dédramatiser déjà la chose, en la rendant acceptable. Parce que oui, c'est la honte de "se faire chier" quand on a 13 ans et qu'on fait du sport. Ce n'est pas facile pour eux, car ils ont l'impression d'être de
https://gotopnews.com/post/1522669
Incontinence urinaire dans le sport : "Je me suis rendu compte qu'à l'entraînement, les filles ne buvaient pas", raconte un préparateur physique Lorsqu'il est arrivé sur le trampoline il y a dix ans, Mathieu Pereira, préparateur physique l'équipe de France, n'avait jamais entendu parler fuites urinaires chez les sportives. Depuis, il les accompagne pour briser le tabou. Plus qu'un sujet méconnu, l'incontinence urinaire d'effort chez les sportifs de haut niveau est un tabou. Pourtant, plus d'un sportif sur deux est concerné, tous sports confondus. Ils sont même 80% pratiquer trampoline, le sport plus à risque, selon l'étude "L'incontinence urinaire la sportive" publiée en 2011 par Carole Maître, gynécologue l'Institut national du sport, de l'expertise et la performance . Même si la majorité des sportifs n'en parlent pas, ou peu, autour d'eux, Mathieu Pereira, préparateur physique l'équipe de France trampoline à l'Insep, est très sensible à la question. Pour franceinfo : sport, explique comment il a découvert cette pathologie et comment soutient et protège aujourd'hui ses sportifs. L'incontinence urinaire d'effort concerne 50% des sportifs de haut niveau tous sports confondus, et atteint même 80% au trampoline. Comment avez-vous pris conscience du sujet ? Mathieu Pereira : Je viens du football au départ, et j'ai découvert le trampoline il y a dix ans, avec ses problèmes au fur et à mesure. Un jour, j'ai réalisé qu'à l'entraînement, quand je demandais aux athlètes de boire de l'eau, les filles ne buvaient pas. Et ces filles dans ce cas étaient très jeunes. Cela m'a intrigué. "Alors, lors d'un entraînement, je suis allé voir l'une d'entre elles, et je lui ai demandé pourquoi elle ne buvait pas. Et elle m'a répondu : 'parce que je ne veux pas faire pipi dessus'. Elle m'a dit comme ça." Mathieu Pereira, préparateur physique l'équipe de France trampoline à l'Insep à franceinfo : sport A partir de ce moment, je me suis renseigné sur le sujet et j'ai compris qu'à force d'effort, il pouvait y avoir de petites pertes. En effet, l'effort est assez spécifique au trampoline. Lorsqu'ils sont sur le bas la toile, ils prennent entre sept et dix fois leur poids de corps en retour d'effort, ce qui est très important en terme contraction musculaire. De même en acrobatie, lorsqu'elles sont en l'air, il y a un intense engagement musculaire et abdominal. S'ils ne sont pas bien engagés au niveau leur périnée, ou s'ils ne sont pas conscients de leurs abdominaux, petites fuites peuvent poser problème. Comment avez-vous abordé le sujet avec vos athlètes ? J'ai essayé de comprendre cette pathologie et d'accompagner les jeunes sportifs à dédramatiser déjà la chose, en la rendant acceptable. Parce que oui, c'est la honte de "se faire chier" quand on a 13 ans et qu'on fait du sport. Ce n'est pas facile pour eux, car ils ont l'impression d'être de