Les Shifters, lorsque les citoyens commencent à se tourner vers une société sans carbone
- l’année dernière
#LesShifters #lorsque #citoyenscommencent
https://gotopnews.com/post/1407361
La cinquantaine de bénévoles réunis sirotent joyeusement des bières bruxelloises en attendant le speaker du jour. « Je vous rappelle l'urgence climatique dans laquelle nous nous trouvons ! », annonce Quentin Lancrenon. Rien pour casser l'ambiance, juste une question de rappel du décor... Sans débat, pas de solution "L'urgence climatique, c'est maintenant", rebondit Pascal Vermeulen. Le co-fondateur du bureau de conseil Climact dispose d'une vingtaine de minutes pour expliquer succès, les limites et résultats des plans climat régionaux et fédéraux. Ça va vite, le sujet est sérieux mais abordé avec humour et optimisme. "L'un nos rôles - car le thème l'exige - est de former les membres", explique Quentin Lancrenon en marge cette présentation. Les idées présentées lors de ces soirées ne sont pas forcément avalisées par l'association, mais elles sont néanmoins "nécessaires au débat, sans lequel on ne peut pas trouver de solution". Un de nos rôles - car le thème l'exige - est de former les membres. Après 45 minutes de conférence-débat, vient le tour de Thomas. Ce dernier s'est lancé dans un travail laborieux d'application du Plan de transformation de l'économie française élaboré par le Shift Project, à la Belgique. Un défi pour un bénévole. Mais la motivation semble sans faille. Puisque plusieurs secteurs ne sont pas encore couverts, notamment celui de la culture, il lance un appel à ceux qui voudraient travailler à sa décarbonation. Nicolas a pour sa part analysé l'impact environnemental de l'industrie belge et les leviers d'action à exposer au secteur. Après six mois de travail, cet ancien salarié de l'industrie pharmaceutique vient présenter les résultats. « J'espère que cela vous a donné envie de travailler avec nous ! », déclare-t-il à la fin du temps qui lui est imparti. Les études, et après ? Ce travail sur la décarbonation l'économie permettra, en plus de sensibiliser ses membres et grand public, d'influencer le débat, remplissant ainsi rôle « lobby citoyen ». Céline, Nathan, Pierre et Chantal, notamment, assistent pour la première fois à une réunion des Shifters. Par curiosité, par envie d'agir et « d'aller plus loin » dans leur engagement pour le climat. Ces nouvelles recrues viendront grossir les rangs des quelque 22.000 bénévoles dispersés au sein de 56 antennes locales dans les pays francophones. En trois ans d'existence, l'association a gagné 20 000 membres ! Si les Shifters soutiennent diffusent les travaux du Shift Project partagent avec lui constat « double contrainte carbone selon laquelle le changement climatique raréfaction des ressources fossiles imposent un changement progressif radical nos modes vie », insiste Quentin Lancrenon sur dynamique foncièrement citoyenne des Shifters appelle à « démanteler figure tutélaire Jean-Marc Jancovici », fondateur du Shift Project . J
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La cinquantaine de bénévoles réunis sirotent joyeusement des bières bruxelloises en attendant le speaker du jour. « Je vous rappelle l'urgence climatique dans laquelle nous nous trouvons ! », annonce Quentin Lancrenon. Rien pour casser l'ambiance, juste une question de rappel du décor... Sans débat, pas de solution "L'urgence climatique, c'est maintenant", rebondit Pascal Vermeulen. Le co-fondateur du bureau de conseil Climact dispose d'une vingtaine de minutes pour expliquer succès, les limites et résultats des plans climat régionaux et fédéraux. Ça va vite, le sujet est sérieux mais abordé avec humour et optimisme. "L'un nos rôles - car le thème l'exige - est de former les membres", explique Quentin Lancrenon en marge cette présentation. Les idées présentées lors de ces soirées ne sont pas forcément avalisées par l'association, mais elles sont néanmoins "nécessaires au débat, sans lequel on ne peut pas trouver de solution". Un de nos rôles - car le thème l'exige - est de former les membres. Après 45 minutes de conférence-débat, vient le tour de Thomas. Ce dernier s'est lancé dans un travail laborieux d'application du Plan de transformation de l'économie française élaboré par le Shift Project, à la Belgique. Un défi pour un bénévole. Mais la motivation semble sans faille. Puisque plusieurs secteurs ne sont pas encore couverts, notamment celui de la culture, il lance un appel à ceux qui voudraient travailler à sa décarbonation. Nicolas a pour sa part analysé l'impact environnemental de l'industrie belge et les leviers d'action à exposer au secteur. Après six mois de travail, cet ancien salarié de l'industrie pharmaceutique vient présenter les résultats. « J'espère que cela vous a donné envie de travailler avec nous ! », déclare-t-il à la fin du temps qui lui est imparti. Les études, et après ? Ce travail sur la décarbonation l'économie permettra, en plus de sensibiliser ses membres et grand public, d'influencer le débat, remplissant ainsi rôle « lobby citoyen ». Céline, Nathan, Pierre et Chantal, notamment, assistent pour la première fois à une réunion des Shifters. Par curiosité, par envie d'agir et « d'aller plus loin » dans leur engagement pour le climat. Ces nouvelles recrues viendront grossir les rangs des quelque 22.000 bénévoles dispersés au sein de 56 antennes locales dans les pays francophones. En trois ans d'existence, l'association a gagné 20 000 membres ! Si les Shifters soutiennent diffusent les travaux du Shift Project partagent avec lui constat « double contrainte carbone selon laquelle le changement climatique raréfaction des ressources fossiles imposent un changement progressif radical nos modes vie », insiste Quentin Lancrenon sur dynamique foncièrement citoyenne des Shifters appelle à « démanteler figure tutélaire Jean-Marc Jancovici », fondateur du Shift Project . J