Le poing levé des Iraniennes contre les discriminations à leur encontre

Le 16 septembre 2022, Mahsa Jina Amini mourrait après une arrestation par la police des mœurs pour un voile mal porté, entraînant une contestation populaire d'une ampleur inédite dans le pays. Des milliers d'Iraniennes ont retiré, jeté, brûlé leur voile et défilé pour crier leur colère, rejointes par les hommes dans une révolte qui s'est étendue à toute la société iranienne réunie autour du slogan "femme, vie, liberté". Retour sur ces événements avec nos invitées, la réalisatrice Sepideh Farsi et la romancière et éditrice Sorour Kasmaï.
Le Parlement européen a demandé à l'Union européenne le 18 janvier d'inscrire les Gardiens de la révolution sur la liste noire des organisations terroristes. Pour Sepideh Farsi et Sorour Kasmaï, Bruxelles doit accéder à ce "désir légitime du peuple iranien" contre le bras armé du régime islamique.Nos invitées, deux Françaises d’origine iranienne, décryptent pour "Actuelles" les dessous de ce mouvement d’une ampleur inédite, les raisons de la colère et la violence des autorités de Téhéran. Elles témoignent des changements vécus par la société iranienne et les femmes en particulier, depuis la révolution islamique de 1979. Elles partagent leurs expériences personnelles et nous racontent à quoi ressemble la vie de celles qui sont, aux yeux du régime, des "demi-citoyennes". Les Iraniennes se battent pourtant depuis plus de cent ans pour leurs droits, créant des "sociétés clandestines" pour éduquer les filles au nez et à la barbe des religieux, défiant les inter... Lire la suite sur notre site web.
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