Le repaire de la sangle Jack
- l’année dernière
#repairesangle #jackass #repairesangle #jackiechan
https://gotopnews.com/post/1448349
Maire de Québec de 2007 à 2021 Régis Labeaume Maire de Québec de 2007 à 2021 Premiers jours de l'année grégorienne, rue Cartier à Québec. Il brouillard. Les gens ont l'air plutôt joyeux. Je présume qu'ils sont contents d'être bien branchés ou rebranchés à Hydro-Québec. Cartier est une artère très urbaine de Québec. Autrefois grouillante et bruyante, elle ne manquait pas de places pour la rumba. Le dernier bordel connu de la ville lui a longtemps résisté. Mais il a vieilli, comme moi, la population et la clientèle de Jules et Jim, un bar ancestral. Mais cela reste tout de même très attractif. J'y ai mes habitudes : une torréfaction café, un centre recrutement pour la FADOQ ; un kiosque fruits et légumes, où j'ai toujours froid aux tomates Demers; une boulangerie, que mon indice masse corporelle essaie d'éviter ; etc Et invariablement, ma librairie de quartier, où je fais mes rondes d'inspection, comme un directeur adjoint. Je vois le livre de Pierre Gervais, écrit avec Mathias Brunet : Au coeur du vestiaire. Les critiques sont super bonnes, et j'aime lire le journaliste Brunet. Je me souviens sympathique Nounou dans la série Lance et compte, qui gérait l'antre de sangle prise, le vestiaire. Mes sens natifs sont en alerte. Je pars avec le livre. Fin de la partie diurne, cette journée vide de sens. Je m'assieds pour lire Gerv, comme on le surnomme dans les milieux du hockey. Captivée dès les premières pages, je me laisse glisser dans un épisode du spectre de l'autisme comme je les aime, quand la lecture m'envahit. Quelques heures et j'atterris sur la dernière page. Une détente rare, et au berceau, le sommeil. Note finale : un régal ! Je l'ai dévoré tout entier, ce livre, aussi avidement qu'un smoked meat de Phil, dans mon quartier. Rien que du bon là-dedans. Ne vous méprenez pas, on ne parle pas ici d'un prix Pulitzer, mais quelle efficacité ! Le contenu évidemment, magique pour un Québécois qui aime ce sport, et l'écriture recueillie d'un chroniqueur d'expérience. Ils ont couvert les sujets et écrit exactement ce qu'un maniaque du hockey veut apprendre. Des personnalités, par exemple : je l'ai connu, je l'ai toujours détesté, Pacioretty ! Manies, superstitions et autres TOC . Nous avons tout de même appris sur Patrick Roy, et sur d'autres katas étonnants de certains. Nous voulons tous connaître les histoires croustillantes. Sexe, drogue et rock and roll. Je comprends que Gerv ait été très retenu, on comprend ça, mais on aurait adoré… A part un Finlandais, qui en mange un maudit ! J'aimerais quand même vider quelques bouteilles de Bordeaux avec lui, Gerv, un bon millésime, contre quelques confidences. Et enfin, les légendes urbaines et autres potins. Et les détails de la salle des joueurs, et de l'équipement, etc. Je sais que cela semble idiot pour le profane, mais nous l'aimons, nous autres !
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Maire de Québec de 2007 à 2021 Régis Labeaume Maire de Québec de 2007 à 2021 Premiers jours de l'année grégorienne, rue Cartier à Québec. Il brouillard. Les gens ont l'air plutôt joyeux. Je présume qu'ils sont contents d'être bien branchés ou rebranchés à Hydro-Québec. Cartier est une artère très urbaine de Québec. Autrefois grouillante et bruyante, elle ne manquait pas de places pour la rumba. Le dernier bordel connu de la ville lui a longtemps résisté. Mais il a vieilli, comme moi, la population et la clientèle de Jules et Jim, un bar ancestral. Mais cela reste tout de même très attractif. J'y ai mes habitudes : une torréfaction café, un centre recrutement pour la FADOQ ; un kiosque fruits et légumes, où j'ai toujours froid aux tomates Demers; une boulangerie, que mon indice masse corporelle essaie d'éviter ; etc Et invariablement, ma librairie de quartier, où je fais mes rondes d'inspection, comme un directeur adjoint. Je vois le livre de Pierre Gervais, écrit avec Mathias Brunet : Au coeur du vestiaire. Les critiques sont super bonnes, et j'aime lire le journaliste Brunet. Je me souviens sympathique Nounou dans la série Lance et compte, qui gérait l'antre de sangle prise, le vestiaire. Mes sens natifs sont en alerte. Je pars avec le livre. Fin de la partie diurne, cette journée vide de sens. Je m'assieds pour lire Gerv, comme on le surnomme dans les milieux du hockey. Captivée dès les premières pages, je me laisse glisser dans un épisode du spectre de l'autisme comme je les aime, quand la lecture m'envahit. Quelques heures et j'atterris sur la dernière page. Une détente rare, et au berceau, le sommeil. Note finale : un régal ! Je l'ai dévoré tout entier, ce livre, aussi avidement qu'un smoked meat de Phil, dans mon quartier. Rien que du bon là-dedans. Ne vous méprenez pas, on ne parle pas ici d'un prix Pulitzer, mais quelle efficacité ! Le contenu évidemment, magique pour un Québécois qui aime ce sport, et l'écriture recueillie d'un chroniqueur d'expérience. Ils ont couvert les sujets et écrit exactement ce qu'un maniaque du hockey veut apprendre. Des personnalités, par exemple : je l'ai connu, je l'ai toujours détesté, Pacioretty ! Manies, superstitions et autres TOC . Nous avons tout de même appris sur Patrick Roy, et sur d'autres katas étonnants de certains. Nous voulons tous connaître les histoires croustillantes. Sexe, drogue et rock and roll. Je comprends que Gerv ait été très retenu, on comprend ça, mais on aurait adoré… A part un Finlandais, qui en mange un maudit ! J'aimerais quand même vider quelques bouteilles de Bordeaux avec lui, Gerv, un bon millésime, contre quelques confidences. Et enfin, les légendes urbaines et autres potins. Et les détails de la salle des joueurs, et de l'équipement, etc. Je sais que cela semble idiot pour le profane, mais nous l'aimons, nous autres !