Turquie : Recep Tayyip Erdogan, vingt ans de pouvoir qui divisent
  • l’année dernière
Depuis vingt ans, Recep Tayyip Erdogan, s'est imposé comme le maitre du jeu incontesté de la vie politique en Turquie. Premier ministre depuis 2003, président depuis 2014, il affronte une présidentielle indécise qui doit se tenir le 14 mai 2023. Surpassant en longévité le fondateur de la République turque, Mustafa Kemal Atatürk, il a bien l’intention de le supplanter aussi dans l’empreinte qu’il entend laisser sur la Turquie moderne. Nos correspondants en Turquie, Shona Bhattacharyya et Ludovic de Foucaud reviennent sur son parcours politique et sur la perception qu'ont les Turcs de leur président. 
Issu d'une famille populaire et traditionaliste d'Istanbul, bon joueur de football dans sa jeunesse, Recep Tayyip Erdogan a massivement séduit ceux que l'on appelle parfois les "Turcs noirs", ces électeurs conservateurs, souvent religieux et peu éduqués. Longtemps, ils se sont sentis délaissés par les gouvernements précédents, souvent laïcs et tournés vers l'Occident. En vingt ans, l'ère Erdogan et l'avènement du Parti de la Justice et du Développement (l'AKP), leur a donné le sentiment de diriger le pays. Ses débuts ont marqué les esprits : ouverture économique pour attirer les capitaux étrangers, main tendue aux Kurdes du PKK (depuis 1984, la guerre civile a fait des dizaines de milliers de morts), levée de l'interdiction faite aux femmes voilées d'accéder aux universités, à l'armée et à l'administration.L'ex-militant islamiste tolère jusqu'en 2014 la Gay Pride d'Istanbul qui rassemblait alors près d'un million de personnes. Son... Lire la suite sur notre site web.
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