Bastien Vivès s'excuse pour sa pornographie juvénile
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Comité bande dessinée: dessins pornographiques pour enfants et appels à la violence: Bastien Vivès s'excuse Le designer de bandes dessinées de 38 ans, dont une exposition a été annulée au Festival Angoulême pour des dessins jugés de la pornographie juvénile, a fait son mea culpa. Bastien Vivès, en 2021. AFP L'auteur de la bande dessinée Bastien Vivès, dont l'exposition au Festival d'Angoulême a été annulée après avoir été accusée d'avoir promu la pornographie juvénile dans certaines œuvres et des déclarations publiques, s'est excusé pour ses commentaires les plus virulents jeudi. Le BD International Festival, l'événement le plus important du 9e art, a annoncé mercredi l'annulation de l'exposition qui devait être consacrée de la fin janvier à ce designer de 38 ans. Il a invoqué des "menaces" qui ciblaient l'auteuret les organisateurs. Les détracteurs de Bastien Vivès le critiquent, entre autres, pour avoir lancé des appels Facebook à la violence, sous le pseudonyme, contre la concepteur féministe Emma en 2017. "Aujourd'hui, je me rends compte qu'au-delà de mes œuvres, ce sont principalement mes paroles qui ont choqué", a-t-il écrit jeudi sur Instagram. "Je regrette sincèrement certains de mes mots, et plus particulièrement ceux contre le designer Emma a publié sur mon mur Facebook auquel je veux m'excuser. C'était gratuit, irrespectueux et surtout indigne", a-t-il ajouté. La controverse concerne également les livres de cet auteur, qui mélangent la pornographie et les mineurs. "Ils font partie d'un genre burlesque humoristique. Ce ton provocateur, je l'ai parfois repris, d'une manière maladroite, dans mes interviews", a déclaré l'auteur de "Petit Paul". Cette bande dessinée, qui présente un enfant avec le pénis disproportionné excitant la convoitise des femmes, et d'autres titres comme "les melons de la colère", où un adolescent est violé, et "décharge mentale", qui met en scène des relations sexuelles entre les mineurs et un adulte, sontLe sujet d'un débat sur leur conformité avec la loi. La bande dessinée "Petit Paul", présentant un enfant avec le pénis disproportionné, excitant la convoitise des femmes, est au cœur de la critique. "Mais à aucun moment je ne voulais blesser les victimes de crimes sexuels et de violations. Et je garde évidemment, si mes paroles ont pu frapper ces personnes, pour leur présenter mes excuses les plus sincères", a ajouté Bastien Vivès.
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