Bouches-du-rhône: une usine de lafarge s'est arrêtée après avoir été dégradée par des militants envi

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Une partie de l'équipement d'usine a été saccagée par plusieurs centaines de militants environnementaux ce samedi. L'usine Lafarge de la Malle située à Bouc-Bel-Air a été ciblée par des militants environnementaux à la fin de l'aprèssur les chiffres donnés par les différentes sources. "Des dégâts très importants" ont été notés "sur les installations, les bâtiments et les véhicules", a déclaré Lafarge dans un communiqué ce dimanche, décrivant l'action de "violences sans précédent". En une quinzaine de minutes, les bureaux ont été endommagés, des ateliers dégradés, des machines de site brûlées, un panneau électrique et des câbles coupés. "Les cheminées crachent toujours leur venin" Les militants de leur part ont expliqué leur geste dans un communiqué de presse et ont dénoncé la "pollution atmosphérique" générée par l'usine. "Les fours qui ont été ciblés, fournis depuis longtemps par les déchets industriels et les pneus, sont aujourd'hui le symbole du green-lashing. La pollution de l'air est considérable et a été dénoncée à plusieurs reprises [...] Cependant, les cheminées crachent toujours le venin", ont-ils écrit. François Petry, directeur général du Ciment Maker, s'est opposé au contraire pour être à la tête "d'une usine au premier plan du pays dans le domaine des matériaux de décembre". "Au-delà de notre usine, c'est le processus de progrès de toute l'industrie qui est affaibli par ces actions", a-t-il déclaré, selon les remarques rapportées dans le communiqué de presse en ciment. Le groupe a également indiqué qu'il avait fait "des investissements substantiels pour sa décarbonation et celui de sa production" ces derniers mois. Une enquête ouverte L'usine pourrait être empêchée de fonctionner normalement pendant plusieurs semaines en raison des dommages causés, a déclaré le maire de Bouc-Bel-Air, Richard Mallié, à BFM Marseille Provence. La poursuite de Marseille est saisie et la gendarmerie est responsable de l'enquête.40 soldats ont été déployés sur place samedi soir pour sécuriser la région, mais aucune arrestation n'a eu lieu parce que les militants se sont immédiatement dispersés. Lafarge a déposé une plainte et "espère une identification rapide des auteurs" de l'action.

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