des stands. Depuis la réforme de 2018, le professeur de mathématiques Radouan Raoui pose des questions sur une tribune du Monde sur la place de sa matière dans le tronc commun du lycée. Et a averti que cela pourrait conduire à une augmentation des inégalités.
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Des élèves d'un cours de mathématiques au lycée Michelet de Nice le 30 mai 2017. YANN COATSALIOU / AFP

La réforme du lycée général mise en place en 2018 a pour objectif affiché de donner plus de choix aux élèves, ne se limitant pas à la logique départementale : trois matières étudiées en deuxième année sont sélectionnées pour devenir les majeures de première catégorie, selon leur appétence et leur projet. La dernière année, ils n'en ont gardé que deux.

Dans le même temps, une refonte du cursus et une nouvelle organisation des emplois du temps ont compliqué les choix des élèves. Pour illustrer ce qui pourrait arriver, examinons des cas particuliers des majeures de mathématiques de deuxième et de dernière année qui sous-tendent les parcours professionnels des étudiants et incarnent les nombreuses difficultés de la réforme.

Pendant des décennies, la deuxième classe a représenté une phase difficile. L'hétérogénéité des groupes y est plus grande qu'aux autres niveaux et l'accompagnement du corps professoral est plus complexe car les étudiants viennent d'universités différentes.

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Le programme qui a prévalu de 2009 à 2018 a revisité plusieurs notions déjà vues en troisième pour les approfondir théoriquement et faciliter la transition. Ce schéma est toujours disponible pour les canaux CM2 à 6ème. Un grand nombre d'établissements sont conscients de la difficulté et envisagent de fractionner la population étudiante en ajoutant au moins une heure : trois heures pour les cours complets et une heure pour les cours divisés en deux parties, permettant aux enseignants d'accompagner les étudiants de manière plus personnalisée.

Un programme augmenté de 20 %

De plus, le programme de mathématiques du collège a été revu en 2015 afin de favoriser une plus grande progression des apprentissages en réduisant les compétences en numératie. Par exemple, il est écrit dans un cours de niveau collégial que « la compétence spécialisée n'est pas requise » dans certaines compétences informatiques.

Le nouveau texte adopté dans les lycées en 2018 prend un chemin inversé