Editis promet aux libraires une part minimale du prix des livres
- il y a 2 ans
L'éditeur n°2 français « promet » de « ne pas payer moins de 36 % aux libraires » à partir du 1er juillet.
#Editispromet #librairespart #minimumprix
L'éditeur n°2 français « promet » de « ne pas payer moins de 36 % aux libraires » à partir du 1er juillet.
Jeudi, le groupe d'édition Editis a promis aux libraires une part minimale du prix du livre, 36% (hors taxes), à la grande satisfaction de l'organisation représentative des libraires. Dans un communiqué transmis à l'AFP, le deuxième éditeur français "s'est engagé" à ce que "les libraires ne soient pas payés moins de 36% à partir du 1er juillet".
Lire aussi Yannick Bolloré : « Nous construisons le nouveau Vivendi »
Connue dans l'industrie sous le nom de "remise du libraire" ou "remise du libraire", cette part varie selon l'éditeur et la librairie. Il oscille entre 25% et 40%. "Nous saluons cette démarche. C'est une très bonne nouvelle qu'il y ait un groupe important de personnes qui travaillent dans ce sens", a commenté Guillaume Husson, le délégué général du Syndicat français des libraires, interrogé par l'AFP. "Ce 36% correspond à une demande très ancienne des libraires. C'est ce qu'on appelle le salaire minimum, c'est-à-dire le minimum pour vivre de notre métier", a-t-il ajouté.
Lire aussi Guerre des prix du livre entre les libraires et Amazon
"Il faut faire en sorte qu'aucune librairie ne soit payée en dessous du seuil qui lui permet de grandir, payer ses honoraires et embaucher une équipe compétente", a déclaré à l'AFP la directrice générale d'Editis Michèle Benbunan. Editis est une filiale du groupe Vivendi, composé de 52 sociétés dont Robert Laffont, Plon, Presses de la Cité, Pocket et Le Robert, entre autres. Vivendi a lancé une offre publique d'achat sur Lagardère, qui contrôle Hachette Livre, la première entreprise française. Le troisième éditeur Madrigall (Gallimard, Flammarion, Denoël, J'ai lu et autres) est en pourparlers avec des libraires sur le même type de seuil, selon des personnes proches du dossier. Editis s'est également engagé jeudi à ce que la librairie livre les commandes dans toute la France "sous 24 heures" en 2023, grâce à "un plan ambitieux de modernisation de sa logistique".
#Editispromet #librairespart #minimumprix
L'éditeur n°2 français « promet » de « ne pas payer moins de 36 % aux libraires » à partir du 1er juillet.
Jeudi, le groupe d'édition Editis a promis aux libraires une part minimale du prix du livre, 36% (hors taxes), à la grande satisfaction de l'organisation représentative des libraires. Dans un communiqué transmis à l'AFP, le deuxième éditeur français "s'est engagé" à ce que "les libraires ne soient pas payés moins de 36% à partir du 1er juillet".
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Connue dans l'industrie sous le nom de "remise du libraire" ou "remise du libraire", cette part varie selon l'éditeur et la librairie. Il oscille entre 25% et 40%. "Nous saluons cette démarche. C'est une très bonne nouvelle qu'il y ait un groupe important de personnes qui travaillent dans ce sens", a commenté Guillaume Husson, le délégué général du Syndicat français des libraires, interrogé par l'AFP. "Ce 36% correspond à une demande très ancienne des libraires. C'est ce qu'on appelle le salaire minimum, c'est-à-dire le minimum pour vivre de notre métier", a-t-il ajouté.
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"Il faut faire en sorte qu'aucune librairie ne soit payée en dessous du seuil qui lui permet de grandir, payer ses honoraires et embaucher une équipe compétente", a déclaré à l'AFP la directrice générale d'Editis Michèle Benbunan. Editis est une filiale du groupe Vivendi, composé de 52 sociétés dont Robert Laffont, Plon, Presses de la Cité, Pocket et Le Robert, entre autres. Vivendi a lancé une offre publique d'achat sur Lagardère, qui contrôle Hachette Livre, la première entreprise française. Le troisième éditeur Madrigall (Gallimard, Flammarion, Denoël, J'ai lu et autres) est en pourparlers avec des libraires sur le même type de seuil, selon des personnes proches du dossier. Editis s'est également engagé jeudi à ce que la librairie livre les commandes dans toute la France "sous 24 heures" en 2023, grâce à "un plan ambitieux de modernisation de sa logistique".