L’ancien ministre de l’Economie Arnaud Montebourg, c’était attendu, a annoncé aujourdhui sa candidature à l’élection présidentielle 2022 : "Je suis venu libre et sans parti politique"
  • il y a 3 ans
L’ancien ministre de l’Economie Arnaud Montebourg, c’était attendu, a annoncé ce samedi sa candidature à l’élection présidentielle 2022. « Je suis venu libre et sans parti politique », a-t-il ajouté à Clamecy, dans la Nièvre. Comprendre : une éventuelle primaire à gauche se jouera sans lui.

Remontada, C’est le nom donné à son site de campagne, mais aussi celui de son slogan affiché ce samedi « La remontada de la France ». Sa remontada sera industrielle, démocratique et écologique, promet-il.

« C’est pour cette tâche difficile mais magnifique, audacieuse mais nécessaire et pour cette tâche seulement que j’ai décidé de présenter aujourd’hui aux Français ma candidature à la présidence de la République », clame l’entrepreneur de 58 ans devant plusieurs centaines de partisans réunis dans la mairie de Clamecy.

L’entrepreneur de 58 ans a donné les principaux axes de son programme. Il dit avoir « eu raison trop tôt ». Sa première mesure s’il venait à être élu ? La nationalisation des sociétés d’autoroute en France. Parmi ses autres propositions, Montebourg entend revaloriser les bas salaires, qu’ils soient publics ou privés, mais aussi « organiser la fin du pétrole d’ici 20 ans ».

Le candidat promet encore de racheter un million de biens immobiliers vacants de très faible valeur pour les donner « gratuitement à tous ceux qui veulent quitter les métropoles et venir s’y installer ».

En se disant libre et sans parti, Arnaud Montebourg prend ses distances avec le Parti socialiste, dont la direction souhaite investir la maire de Paris Anne Hidalgo. Mais de quel espace dispose-t-il ? Malgré l’absence d’appui d’un parti, Arnaud Montebourg confie « éprouver de la légitimité à porter au pouvoir » les « idées, combats et projets (qu’il dit avoir) portés dans le passé » et aujourd’hui devenus selon lui « le centre de gravité des convictions des Français », comme la lutte contre la mondialisation néolibérale, ou la réindustralisation et la VIe République.
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