Tchaïkovski : Casse-Noisette, transcription pour orgue par Karol Mossakowski
  • il y a 3 ans
Karol Mossakowski joue sa propre transcription pour orgue d'extraits de Casse-Noisette, de Tchaïkovski. Concert enregistré à l'auditorium de la maison de la radio.
Ouverture
Miniature
Marche
Danse de la Fée Dragée
Danse Russe

(Transcription pour orgue de Karol Mossakowski)

Deux œuvres placent l’enfant au cœur des attentions de Tchaïkovski compositeur : l’Album pour les enfants op. 39 (1878), 24 pièces simples pour piano dédiées à son neveu Vladimir Lvovitch Davydov (1871-1906), deuxième fils du prince Lev Davydov et d’Alexandra Tchaïkovski, sœur du compositeur, et le ballet Casse-Noisette, ballet-féerie de Noël. La version initiale du premier de ses grands ballets, Le Lac des cygnes (1875-1876, créé en 1877), avait toutefois également vu le jour, durant l’été 1871, tel un petit ballet pour enfants dont les rôles principaux étaient tenus par les deux enfants de sa sœur, le frère cadet de Tchaïkovski, Modeste (1850-1916), et quantité de jouets. Treize ans après Le Lac des cygnes, encouragé par l’administrateur du Ballet impérial Ivan Aleksandrovitch Vsevolojski, Tchaïkovski offrait La Belle au bois dormant, puis deux ans plus tard, en 1892, son ballet peut-être le plus populaire, Casse-Noisette. Le même Vsevolojski en écrivit le scénario, inspiré du conte d’E.T.A. Hoffmann Casse-Noisette et le Roi des souris (1816), traduit en français en 1838 par Émile de La Bédollière. Une adaptation plutôt libre en avait été proposée en 1844 par Alexandre Dumas père, version utilisée par Tchaïkovski, fervent francophile dès l’enfance, et dans la Préface de laquelle on lit : « Où il est expliqué comment l’auteur fut contraint de raconter l’histoire du Casse-Noisette de Nuremberg. – Il y avait une grande soirée d’enfants chez mon ami le comte de M…, et j’avais contribué, pour ma part, à grossir la bruyante et joyeuse réunion en y conduisant ma fille. […] ». L’histoire commence ainsi : « Il y avait une fois, dans la ville de Nuremberg, un président fort considéré qu’on appelait M. le président Silberhaus, ce qui veut dire maison d’argent. Ce président avait un fils et une fille. Le fils, âgé de neuf ans, s’appelait Fritz. La fille, âgée de sept ans et demi, s’appelait Marie… [Clara dans le ballet] »