L’historien russe Sokolov avoue avoir tué et démembré une ancienne étudiante
  • il y a 4 ans
Le célèbre historien russe Oleg Sokolov, arrêté samedi 9 novembre par la police russe qui l’a sorti d’une rivière avec un sac à dos contenant deux bras de femme, a confessé avoir tué et démembré sa jeune compagne qui était aussi son ancienne étudiante.

L’historien russe Oleg Sokolov, grand spécialiste de Napoléon, était apparemment ivre lorsque les policiers l’ont sorti, samedi 9 novembre, de la rivière Moïka, à Saint-Pétersbourg. Il portait un sac à dos dans lequel se trouvaient deux bras de femme et un pistolet d’alarme. Il s’agirait de sa compagne.

L’homme serait tombé dans la rivière où il comptait jeter des parties du corps, selon les médias locaux, et aurait reconnu avoir eu l’intention de se débarrasser du corps puis de se suicider publiquement, habillé en Napoléon.

Sa compagne avait co-signé plusieurs livres avec lui
« Il a reconnu sa culpabilité », a déclaré Alexandre Potchouev, son avocat, ajoutant que l’historien de 63 ans, actuellement hospitalisé et traité pour hypothermie, avait assuré regretter son acte et être prêt à coopérer avec la police.

Il aurait reconnu avoir tué sa compagne, une de ses anciennes étudiantes de 24 ans avec laquelle il avait co-signé plusieurs livres, lors d’une dispute, puis avoir coupé sa tête, ses bras et ses jambes pour tenter de s’en débarrasser, toujours selon les médias.

Limogé de l’école fondée Marion Maréchal
Ce titulaire d’une chaire d’histoire à l’université de Saint-Pétersbourg, auteur de plusieurs livres, était également employé en France comme conseiller par l’Issep, l’école fondée par l’ancienne députée d’extrême droite Marion Maréchal, qui l’a limogé immédiatement à l’annonce de son arrestation.

« Nous apprenons avec horreur par la presse le crime atroce dont se serait rendu coupable Oleg Sokolov. Etant professeur de la chaire d’histoire moderne à l’université de Saint-Pétersbourg, intervenu comme directeur d’études invité à l’École pratique des hautes études à la Sorbonne, décoré de la Légion d’honneur française, nous n’imaginions pas qu’il puisse commettre cet acte odieux », expliquait samedi 9 novembre dans un communiqué l’Institut des sciences sociales économiques et politiques (Issep).
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