Succession_Politique_Au_Gabon
  • il y a 15 ans
Dans la nuit du 1er au 2 novembre 2008, Omar Bongo, président du Gabon depuis 1967, est interné d'urgence à l'hôpital militaire de Libreville. Quelques semaines plus tard (17 novembre 2008), son fils, Ali Ben Bongo, ministre de la défense, et prétendu "successeur" du président du Gabon, est, sur "instructions" du doyen des chefs d’Etat africains, invité à Paris s'entretenir avec le président français Nicolas Sarkozy, sur d’éventuelles questions liées aux accords (secrets) de défense entre le Gabon et la France. Cet épisode nous rappelle une certaine période de février à novembre 1967, où Jacques Foccart, l'homme de main des réseaux françafricains de Charles De Gaulle, premier président de la Ve République française, préparait le jeune Albert Bernard Bongo, à la succession du président Léon Mba, tombé longuement malade.

Nous avons volontairement monté cette vidéo dans le but d'attirer l'attention de la Communauté Internationale, sur ce qui se prépare au Gabon, et qui conduirait inévitablement le pays à sombrer dans une guerre civile sans précédent.

La France, premier partenaire économique et militaire du Gabon, l'Union Européenne et l'ONU, se doivent de prendre dès à présent les mesures nécessaires pour éviter un scénario dont on connaît l'issu, et qui est à l'origine des nombreuses situations d'embrasement que connaît le continent africain aujourd'hui.
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