"Marc à la fin, il pleurait sans larmes" raconte son frère
  • il y a 15 ans
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Pas un regard vers le box. D'une voix claire, il accuse David Da Costa d'avoir «donné des coups de pied dans le ventre» de Marc qui «criait à peine, jamais, disait jamais rien, pleurait sans larmes».

L'album photo est terrifiant. Comme un zoom inarrêtable qui part de la cité des Bruyères, à Auby, jusqu'à l'intimité de la chambre où a été retrouvé l'enfant. Après un détour par la salle de bains, «l'antichambre de l'horreur», où sont retrouvées compresses ensanglantées et crèmes anti-coups.

Marc y est allongé en chien de fusil. Inerte. Mort depuis la veille. Des hématomes sur tout le corps. Les fesses sont noires, une plaie infectée ronge les bourses. Des jurés se cachent les yeux David Da Costa regarde l'écran, impassible, comme Isabelle Gosselin qui sanglote parfois. Le visage de Marc est méconnaissable, boursouflé, tranché par une entaille purulente à la lèvre, des hématomes partout, et des yeux... des yeux clos cerclés de traces noires et gonflés par trop de coups.

Le 8 janvier, raconte la mère, «Marc a voulu se sauver, il l'a rattrapé dans le champ et lui a mis plein de coups de pied. Marc tombait, il le relevait et le frappait... Ensuite il lui a fait manger la terre qu'il avait dans la bouche.» Le 15 janvier, au cours d'une promenade, Marc tombe dans un fossé d'eau glaciale. À ce moment déjà, il marche comme «une tortue, un robot». Sa mère va chercher des vêtements secs et revient... l'enfant est inconscient. «Vous le voyez inanimé et vous ne réagissez pas ?», questionne le président. «David Da Costa me dit qu'il va s'en occuper», répond Isabelle Gosselin. «Ça ne réveille pas en vous la maman poule ?», insiste le président. «Après avoir vu les photos, je pourrais mourir», lâche-t-elle.
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