Attentats au Sri Lanka. Le gouvernement reconnaît une « défaillance » dans la sécurité

  • il y a 5 ans
Le Sri Lanka a reconnu ce mercredi 24 avril une « défaillance » en matière de sécurité de l’État, incapable d’empêcher les attentats djihadistes du dimanche de Pâques qui ont tué autour de 360 personnes, malgré des informations préalables de la communauté du renseignement.

La gestion des autorités sri lankaise dans les jours ayant précédé les attentats suicides qui ont fait 359 morts dans des églises et des hôtels dimanche dans la capitale du pays, revendiqués par le groupe État islamique (EI), fait l’objet de critiques grandissantes, dans un contexte politique de lutte de pouvoir acharnée entre le président et le Premier ministre.

Une note prophétique d’avertissement, il y a quinze jours, prévenant que le mouvement islamiste local National Thowheeth Jama’ath (NTJ) préparait des attentats, n’a pas été communiquée au chef de gouvernement et à des ministres de haut rang. L’alerte se basait sur des éléments transmis par « une agence de renseignement étrangère » et avait été diffusée aux services de police.

« Il y a clairement eu une défaillance de la communication de renseignements. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités car si l’information avait été transmise aux bonnes personnes, cela aurait pu permettre d’éviter ou minimiser » ces attentats, a reconnu mercredi le vice-ministre de la Défense, Ruwan Wijewardene.

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