« Momo challenge ». Le député Gabriel Attal alerte sur ce phénomène qui touche les adolescents.

  • il y a 6 ans
« Momo challenge ». Le député Gabriel Attal alerte sur ce phénomène qui touche les adolescents.

Un nouveau défi consiste à échanger sur WhatsApp avec « Momo », un internaute qui assure tout connaître de la vie des personnes et les pousse à des défis morbides. Gabriel Attal, porte-parole de La République en Marche, souhaite alerter le gouvernement sur ce phénomène dangereux.

Le « Momo challenge » est un phénomène inquiétant. Ce nouveau « jeu » venu d’Amérique du Sud pousse des adolescents à des défis morbides. Un internaute caché derrière l’image de Momo, une sculpture de l’artiste Midori Hayash, fait croire à des jeunes sur WhatsApp qu’il sait tout de leur vie et menace de diffuser des informations personnelles sur eux avant de leur proposer des défis dangereux.

Face au succès de ce challenge, Gabriel Attal, député La République en Marche (LREM) des Hauts-de-Seine et porte-parole du parti, tire la sonnette d’alarme, rapporte BFM TV.

Une question adressée à Gérard Collomb
Désormais, ce phénomène est présent aux quatre coins du monde. Les personnes souhaitant se mesurer à Momo n’ont qu’à se procurer le numéro de téléphone de ce dernier. Mais depuis le début de ce « jeu », deux adolescentes se sont suicidées en Argentine.

Gabriel Attal a donc adressé une question écrite au ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, sur la dangerosité de ce défi après avoir été sensibilisé par une famille de sa circonscription dont le fils a participé au challenge.

Des messages diffusés par la police en Espagne
« C’est inquiétant car c’est très viral, a confié Gabriel Attal à BFM Tech. Au départ, il n’y avait que deux ou trois personnes qui organisaient ce challenge. Mais maintenant que cela se développe, il est de plus en plus compliqué d’identifier les gens qui en tirent les ficelles. »

En Espagne, la police a pris l’initiative de diffuser des messages de prévention sur les réseaux sociaux à destination des jeunes. Reste à savoir si les autorités françaises prendront la même décision pour éviter des drames.

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