Sur un lit aux urgences du CHU de Bassora, au sud de l'Irak, Younès Selim se tient le ventre. Intoxiqué par l'eau comme des milliers d'autres Irakiens dans la province côtière, il attend d'être soigné par des médecins en alerte permanente depuis trois semaines. En cause: l'eau salée et polluée, qui détruit tout sur son passage.