Autre délire ! Ici, les Ludwig s'essaient à la parodie de l'épopée chevaleresque à travers les (més)aventures d'un certain "Messire Quentin". Ce titre figure sur leur album "Houlala 2, la mission" (1987).
Voici le texte mémorable de la chanson, digne de Ronsard ou Du Bellay, mdr !!!
Conteur : Sire Quentin preux chevalier Galopant par vaux et monts De mille hommes faisant armée Où vainqueur les mènes-tu donc ?
Quentin : De par les brumes oyez ces longues plaintes Meurtrie cette âme l'on déchire Messire roi de cette infante Salut m'envoye quérir
Conteur : Dame Blandine du peuple emprise Questant grâce à l'horizon Depuis jours ainsi soumise Hélant merci du plus haut du donjon
Le peuple : De peste, dissettes, de misères Vous faisons griefs oh Messire Comme le Roi n'a que faire De sa fille ferons du mini mir
Quentin : Saltimbanques, pouacres, fi de vous, hou hou De mon épée transpercerai oh belle dame Blandine Vous délivrerai
Le peuple : A nous venir chevalier Si tels vos dires courage avez Opposerons à votre épée Fourches, batons, pierres et pavés
Conteur : Vers le donjon Sire Quentin fou de rage Mena bataille telle foudre tombée De par les morts et les cadavres Chemin se frayait (bruitage vocaux du combat : bling, paf) Dans le donjon Quentin de rage fou S'écria "dieu soye-je damné !" Découvroyant que Dame Blandine Une vache en fait était (ter)