J'ai le glaive vengeur et le bras séculier ! ! !
  • il y a 16 ans
À la Libération, il enchaîne film sur film et, chaque soir, il se produit au théâtre.

Dans les années 1950, il joue des seconds rôles avec les plus grands réalisateurs, mais il lui faudra attendre le début des années 1960 pour obtenir des rôles à sa mesure.

En 1958, le cinéma italien fait appel à lui et lui donne des rôles dramatiques dignes de son talent. Il tournera plus de trente films dans ce pays.

Sa collaboration avec Georges Lautner, Henri Verneuil et Michel Audiard, qui lui écrit des textes cousus main, en font un acteur incontournable du cinéma français.

Les années 1960 sont celles de la réussite. Des rôles inoubliables dans des films devenus classiques. Il donne la réplique aux plus grands (Jean Gabin, Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura, Louis de Funès…) dans des tournages qui se passent dans la bonne humeur et l'amitié. Il tourne aussi dans des films sans prétention où il excelle dans les rôles de gangsters maladroits.

Fin des années 1960, il connaît un petit creux en France, dû en partie à la Nouvelle vague, mais, début 1970, une nouvelle génération va lui donner un nouveau départ.

Il tourne en compagnie de Pierre Richard et Jean Yanne et crée un nouveau rôle : celui du comique méchant. Le public en redemande et il enchaîne tournage sur tournage. En 1975, un grand moment arrive : il tourne sous la direction de son fils dans Calmos. Le film n'aura pas le succès escompté mais le père et le fils récidiveront en 1979 avec Buffet froid, un chef-d'œuvre d'humour noir. Entre-temps, en 1976, il est remonté sur les planches et a créé À vos souhaits au théâtre des Champs-Élysées. En 1981, il joue Le Nombril de Jean Anouilh au Théâtre de l'Atelier à Paris.

Les années 1980 se passent surtout en Italie où il est considéré comme un mythe.

Le 20 juin 1986, il est récompensé d'un Donatello du meilleur second rôle (Le César italien) pour Pourvu que ce soit une fille.