L’animal dans un cirque est contraint de survivre dans un milieu parfaitement inadapté à sa nature. L'exiguïté des cages, l'impossibilité de fuir, de former un groupe social équilibré et de développer une panoplie de comportements propres à son espèce, sont autant de facteurs de souffrances qui lui rendent l'existence particulièrement pénible.
À cette captivité forcée, s'ajoute des heures de dressages intensifs, qui même si ils étaient réalisés dans de bonne conditions sont anormales, mais de surcroît pour obtenir les "faveurs" de ces animaux, il faut leur faire faire des choses contre nature, ils sont frappés, privés, maltraités. Ce dressage repose sur une technique diaboliquement simple et efficace: la douleur infligée par le dresseur en cas de refus de l'animal doit être plus intense que la douleur ressentie par celui-ci lors des numéros qui l'avilissent. Parfois ils se rebellent, juste un court instant ou l'animal toujours sauvage tend à reprendre sa place et sa liberté. L’éléphant ne se mettra jamais de lui même sur ses pattes arrière car cela lui est très douloureux, imaginez donc les souffrances et les heures de forcing infligées à ces êtres sensibles.
L’animal réagit face à ces conditions de détention, en sombrant dans un état dépressif, amorphe et en présentant des troubles du comportement tels :
• Le léchage des parois de sa cage (primates, fauves…),
• Le balancement d'une patte sur l'autre (éléphants, hippopotames…),
• Les allers-retours incessants (félins),
• Dodelinement de la tête (éléphants, ours…),
• Les automutilations (primates, perroquets), etc…
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