T’ES RESPONSABLE OU TU MEURS

  • il y a 7 ans
CONSCIENSONS 38

T’ES RESPONSABLE OU TU MEURS

Toi qui crois* tu crois quoi ? qu’là-haut y a un bon dieu
Responsable à ta place, créateur d’un grand jeu
Qui se nomme la Vie ? Qu’il invente des obstacles
Qu’il programme le hasard, pour pimenter le spectacle ?
Commence par croire en toi, développe des certitudes
Vas dégage ton mental, en brisant tes habitudes.
Tu caches ton désespoir, dans des rêves récurrents
Tu te laisse remorquer, par des désirs latents
Qui tournent dans ta tête. Tu envies c’que t’as pas
Et tu compense ton vide, jusqu’à l’heure du trépas.

Refrain

T’es responsable ou tu meurs, t’es responsable ou tu meurs
Il n’y a plus d’autres choix, c’est lumière ou noirceur.
Mourir c’est pas la mort, c’est la conscience qui s’éteint
Tu reste présent EnCorps, comme zombie de pantin
C’est la Vie qui t’propose, d’assumer tes devoirs.
Et d’entrer dans ton corps, pour sortir de l’espoir
Et d’entrer dans ton corps, pour sortir de l’espoir.
T’es responsable ou tu meurs, t’es responsable ou tu meurs.

C’est l’intention qui donne, une valeur à tes actes
Le jeu de l’hypocrisie, ne sera plus un pacte.
Fini de cautionner, les bassesses du pouvoir
Dire oui quand on voit non, pour cesser de vouloir
Servir une hiérarchie, qui prône la soumission.
Dès que tu es conscient, tu remets en question
Par la Force de ton dire, ton code barre social.
Tu oses ta différence, t’es un agent spécial
Qui décide d’ignorer, l’engramme héréditaire
Qui transforme l’humain, en chameau qui blatère.


Dès la conception, tu es conditionné
Par le choc d’la naissance*. C’est une peur programmée
Entre rejet abandon, réconfort satisfaction.
La souffrance est induite, soumis aux conditions
D’un système réducteur. Ton instinct de survie
Réveille le prédateur, début de l’hypocrisie.
Tué ou être tué, les rapports sont faussés
Par une méfiance sournoise. Institutionnalisé
Réflexes pris en otage, arrogance servile
Tu es manipulé, entre utile et futile.

Y’a ton corps que tu stresses, pour pouvoir performer
Atteindre des objectifs, sans même réaliser
Que tu fais que l’épuiser. Vidé de sa substance
Bonjour la dépression, il ne suit plus la cadence.
Les seules solutions, psychiatre ou suicide
Avec les deux t’es mort, sauf si tu es lucide
Tu vas réaliser, que t’as vendu ta vie
Pour faire vivre le système. Tu diras c’est fini
Et tu oseras choisir, affirmer tes préférences
Tout dire haut et fort, sans plus de déférences.

Ce n’est pas d’la fiction, les mondes sont parallèles
Suffit d’changer d’option, pour sortir d’la poubelle.
C’est par le dieu Argent, que les dés sont pipés.
Et c’est lui qui encaisse, sans jamais partager
Ce que toi t’as produit. Il te donne larmes et rêves
Et plein d’obligations, hypothèques sans trêves.
En total soumission, quidam ou président
Tous à la même enseigne, logé sur un échiquier
La partie est sans fin, parce que tout est figé.


MIRAMÕNDE Samouraï Ara Ki Rit
Ordre du Miram Ordre des Samouraïs Kantik