Interview de l'écrivain ALEXANDRE GERBI,
à propos de l'essai :
"Histoire Occultée de la Décolonisation Franco Africaine".

Paris, Oct. 2006.

Note :

INCOHÉRENCE HISTORIQUE ou coup de gueule ? Un soir, le Général tint ces propos à Jacques Foccart, alors Secrétaire général de l'Élysée et bâtisseur des réseaux français en Afrique :

« Vous savez, cela suffit comme cela avec vos Nègres, vous me gagnez à la main : alors, on ne voit plus qu’eux.
Il y a des Nègres à l’Élysée tous les jours, vous me les faites recevoir, vous me les faites inviter à déjeuner. Je suis entouré de Nègres ici (…)
Cela fait très mauvais effet à l’extérieur. On ne voit que des Nègres tous les jours à l’Élysée. Et puis je vous assure que c’est sans intérêt. »

(Tous les soirs avec De Gaulle. Journal de l’Elysée, 1965-1967. Éd. Fayard 1997)

Coup de gueule sûrement, dont Foccart s’est fait le dévoué rapporteur. Mais bien plus, selon Alexandre Gerbi.
Derrière les façades idéologiques dites humanistes de la décolo en Afrique Noire, il déterre une intriguante machinerie historique organisée pour la satisfaction unique des nouveaux colonisateurs français et mondiaux. Déni démocratique à l’appui... Vous avez dit républicain ?

Pour autant le premier impératif de de Gaulle fut-il de maintenir une France blanche, catholique comme le souligne Alexandre Gerbi... ou de sauver ce qui pouvait encore l'être dans le dangereux après-guerre ? Argument polémique haineux ou plate réalité ?

Une interview de Raphaël Tribeca.