Désolation et terre brûlée après le départ de l'EI des villages irakiens
  • il y a 7 ans
Une fosse commune à Hammam al Alil, en Irak, et des scènes de désolation… C’est la politique de la terre brûlée. Une stratégie bien connue qui consiste à brûler, détruire, neutraliser tout ce qui peut l‘être après avoir déserté les lieux. Et c’est ce que l’Etat Islamique met en pratique quand il est chassé d’une ville en Irak. Au fur et à mesure que les troupes irakiennes regagnent le contrôle de villes tenues par les terroristes, elles découvrent à leur arrivée des lieux abandonnés, sinistrés.

Sans compter les puits de pétrole incendiés et l‘épaisse fumée noire qui parfois sature le ciel.

A Al-Qayyarah, ce jeune garçon explique que son troupeau est bien mal en point :
« La fumée des champs pétrolifères a rendu tous les animaux malades. Des agneaux sont morts juste après la naissance à cause du mauvais environnement. »

Sur le terrain les forces kurdes ont repris la ville de Bashiqa, qui se trouve au nord-est de Mossoul, l’objectif ultime de la coalition anti Etat Islamique.
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