Etats-Unis : Clinton sur un nuage, Trump désavoué

Contrairement à ce que pourraient laisser penser les images de son meeting en Pennsylvanie, la campagne présidentielle de Donald Trump ne s’est pas transformée en école des fans… bien au contraire.

Le candidat républicain collectionne les désaveux, venus de son propre camp.

Paul Ryan renonce à soutenir Trump

Dernière défection en date : celle de Paul Ryan, le président républicain de la Chambre des représentants, que le milliardaire n’a pas manqué de moquer sur les réseaux sociaux.

Paul Ryan should spend more time on balancing the budget, jobs and illegal immigration and not waste his time on fighting Republican nominee— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 10 octobre 2016

Paul Ryan a, en effet, annoncé qu’il “ne ferait pas campagne” pour Donald Trump, mais qu’il tenterait de sauver le Congrès, celui-ci étant renouvelé le même jour que la présidentielle.

Jusqu‘à 11 points d’avance dans les sondages pour Hillary Clinton

Donald Trump s’en est également pris aux instituts de sondage qui le placent jusqu‘à 11 points derrière sa rivale (sondage pour NBC et le Wall Street Journal du lundi 10 octobre).

Clinton’s advantage over Donald Trump grows to 11 percentage points from 6 points in September in WSJ/NBC poll https://t.co/1gEWkW9tYl pic.twitter.com/jXYs5jgC66— Capital Journal (@WSJPolitics) 11 octobre 2016

“Nous avons des foules de supporters comme ici, partout dans le pays. En Floride, nous serons 25 000 au minimum. Et ces foules de gens se disent que ce n’est pas possible que nous soyons derrière dans les sondages. Mais je vous le dis, on ne peut pas faire confiance aux sondages, c’est tout le système qui est truqué3, a estimé le candidat républicain.

La candidate démocrate surfe sur la vague d’indignation de la vidéo de 2005

Galvanisée par une affluence record à son meeting de l’Ohio, la candidate démocrate a, elle, repris l’une de ses attaques de la veille contre Donald Trump.

Trump owes the country an apology for all of the horrible things he’s said. It’s time for him to take responsibility for his words. pic.twitter.com/APm5oylLWj— Hillary Clinton (@HillaryClinton) 10 octobre 2016

Elle est revenue sur la vidéo de 2005 dans laquelle le milliardaire tient des propos dégradants sur les femmes.

“Il a également manqué de respect et dénigré les Afro-Américains, les Latinos, les musulmans et les anciens combattants, les personnes souffrant d’un handicap et les immigrés”, a déclaré Hillary Clinton.
“Il pourrait être le champion de l‘égalité des chances dans les insultes, si un tel concours existait”, a-t-elle ajouté.

Les Républicains peuvent-ils perdre plus que la Maison Blanche ?

A moins d’un mois de l‘élection présidentielle, les voyants semblent donc au vert pour l’ex-secrétaire d’Etat américaine, d’autant que le sondage pour NBC/Wall Street Journal prédit également la perte du Sénat par les républicains et une réduction de leur majorité à la Chambre des représentants.

Avec agences.

Recommandée