AJA : avant le vote historique au pied de la cathédrale place Abbé-Deschamps

  • il y a 8 ans
Vendredi 17h15. Ciel bleu, chaleur écrasante en ce 9 septembre 2016.
Dans la cour au pied de la cathédrale Saint-Étienne, une stèle érigée aux morts de la guerre 14-18. À côté une croix massive et haute en bois, en pied une plaque à peine lisible, l'indugence d'un archevêque pour qui réciterait un ave et un pater.
Dans la salle historique du patro, Michel Parmentier, Guy Roux, Alain Géhin, Daniel Rolland sont déjà arrivés et assis autour de la table rectangulaire.
Les conversations sont animées. On vérifie si les membres sont bien à jour de leurs cotisations.
Les autres membres de l'association AJA actionnaire minoritaire de la Saos, autrefois seule maîtresse à bord, celle qui a construit l'édifice pendant 115 ans, arrivent un par un certains essoufflés après avoir monté la rue Lebeuf (*) d'autres plus lentement.
Le dernier est le doyen. Monsieur Jean Garnault, 92 ans, toujours aussi amène et souriant, bon pied bon oeil. Un seigneur
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(*) Le chemin rapide et tortueux qui conduit de la place de l'abbé Deschamps au port, autrefois à la poterne des Grands-Moulins, s’appellait la rue Saint-Pancrace, du nom d’une tour, aujourd’hui défigurée, qui s’élevait à l’extrémité orientale de la cité romaine, et dont la base plonge dans la rue Sous-Murs.

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