Mère Térèsa Jean-Raphaël Mickaël Berreby

  • il y a 8 ans
Tu t'es penché sur la misère du monde
Vers les plus pauvres des pauvres d'entre tous.
Sans hésiter devant les plaies immondes
Tu as soigné les corps en fin de course.

Petite, frêle, sans force, avec amour
Tu as tendu le bras de la bonté
Sur l'impotent, sur l'aveugle et le sourd
Tes mains bénies sans cesse se posaient.

Oui, tu fus mère, reine de la tendresse
Auprès de ceux que la vie ignorait
Des indigents, des ignorants qui naissent
Juste le temps de mourir torturés.

Mère de l'Inde, mère du monde entier
En ta présence, on se savait aimé.
Tu prodiguais plus que de la pitié
Tu rassasiais l'âme des affamés.

En te voyant, je me sentais coupable
De ne rien faire et de ne rien donner,
Alors que toi, dans la joie inusable
Tu secourais l'enfant abandonné.

Nous te devons d'avoir fait resplendir
La guérison dérobée à la mort
Cette lumière qui brille sans rien dire
Cette bonté qui rend le faible fort.