Technologies d’impression 3D, Objets connectés, ... : Business Models de perturbation ou de rupture ? SKEMA 01/04/16
  • il y a 8 ans
INVITATION
18° petit déjeuner du CYCLE INNOVATION & CONNAISSANCE
le vendredi 1er avril 2016 de 8h30 à 10h00, Euratechnologies
Intervenants :
Isabelle DECOOPMAN, Professeure SKEMA Business School
Raphael VANNESTE, Directeur Général, Top Office

Animatrice :
Valérie BLANCHOT-COURTOIS, Professeure affiliée SKEMA Business School

https://skemainnovationconnaissancedotfr.wordpress.com/2016/02/22/18-petit-dejeuner-du-cycle-innovation-connaissance-campus-de-lille-technologies-dimpression-3d-objets-connectes-business-models-de-perturbation-ou-de-rupture-010416/

Points abordés
L’impression 3D ou Fabrication Additive est-elle une alternative viable aux processus marchands et industriels traditionnels ? Quid des Business Models ? Peut-on associer les anciens et les nouveaux modèles au sein de ce nouvel écosystème ?
Dans le domaine de la Fabrication Additive, Isabelle Decoopman défend l’idée que ces mutations extrêmement rapides sont porteuses de réelles opportunités pour les entreprises mais qu’elles peuvent également représentées de sérieuses menaces pour certains secteurs d’activités si ces derniers ne peuvent en mesurer les conséquences sur le cœur de leur activité historique et leur Business Model. Elle souligne qu’il est primordial de résonner en termes de filières économiques et non en secteurs d’activités. Elle intègre dans son analyse les effets structurels potentiels de cette technologie susceptibles de toucher l’ensemble des acteurs et amont et en aval de chaque filière.
Les exercices de prospective sont toutefois rendus particulièrement difficiles car les évolutions sont à la fois liées à la technologie même, mais aussi, et surtout, aux usages qui y sont associés. ID TechEx souligne que les applications existantes continueront à se développer mais que d’autres émergeront. A partir de 2020, de nouvelles applications déplaceront les anciennes. En 2025 la création de valeur viendra d’applications qui n’existent pas encore. Nous ne pouvons traiter sur le même plan les différents dérivés technologiques réservés aux secteurs professionnels et ceux conçus pour les consommateurs lambda. L’appropriation et/ou l’acceptation sociale de ces technologies par le grand public pourraient être facilitées par l’arrivée de nouveaux outils de conception plus intuitifs, des applications plus variées, l’arrivée de nouveaux acteurs et une sensible baisse de prix. Dans quelle mesure les consommateurs vont-ils s’en approprier et montrer une réelle volonté de s’en servir ? De nouveaux modèles de substitution vont-ils bouleverser les secteurs marchands et industriels historiques.
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