Vendredi 14 décembre, les policiers, appelés par le président de Lille 3 M Dupas, prennent le relais pour entretenir le blocage filtrant de l'université. Bousculade, slogans, contrôle d'identité en début de journée pour les étudiants allant aux cours : tout semble loin de ce que le président nous promettait, c'est à dire le retour au calme. Qui des bloqueurs ou des flics font le plus peur par leur présence sur le campus ?

* Au même titre que les journalistes, je livre ici un témoignage sans modification, car les acteurs de la scène ne devraient pas pouvoir être inquiétés ni pour leurs prises de position, ni pour leurs prises de paroles, dans la mesure où ils le font en public et dans le cadre de leurs engagements. Le seul article de loi s'appliquant est le suivant :

(Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002)

Est puni d'un an d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende le fait, au moyen d'un procédé quelconque, volontairement de porter atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui :
1º En captant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel ;
2º En fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de celle-ci, l'image d'une personne se trouvant dans un lieu privé.
Lorsque les actes mentionnés au présent article ont été accomplis au vu et au su des intéressés sans qu'ils s'y soient opposés, alors qu'ils étaient en mesure de le faire, le consentement de ceux-ci est présumé.

La scène se joue dans un établissement (encore) public et les acteurs savaient qu'ils étaient filmés.
Si ce point de vue doit etre mis en doute, avant toute plainte je demande qu'on prenne contact avec moi, dans les règles du dialogue permettant le consentement mutuel.

http://www.dissidence-nordiste.org/article-17909680.html