Du refus de la défaite, le 17 juin 1940, au défilé de la victoire, dans un Paris en liesse le 26 août 1944, le général de Gaulle a mené un double combat. A Londres, puis à Alger, cet obscur gradé à l’esprit rebelle a guerroyé sans cesse pour être reconnu par les alliés Churchill et Roosevelt. Ces derniers traitaient le chef de la France libre de gangster et de fanatique. En France, il a œuvré à unifier militairement et politiquement la résistance avec l’ancien préfet Jean Moulin. Grâce à son obstination, de Gaulle va s’imposer en libérateur rassembleur de la nation. Jusqu’au sacre.