Procès des Identitaires à Nice (suite)
  • il y a 16 ans
Deux affaires retenaient l’attention du tribunal. La première voyait comparaître Philippe Vardon, Guillaume Luyt (absent), Dominique Lescure ainsi qu’un jeune militant pour le tractage du Lycée Thierry Maulnier de Nice : quatre identitaires agressés par une quinzaine de « djeuns » lycéens et se dégageant en aspergeant de gaz lacrymogène leurs agresseurs. La seconde portait sur la supposée « reconstitution de ligue dissoute » que seraient les Jeunesses Identitaires par rapport à Unité radicale. Une fois encore Philippe Vardon tenait la vedette, accompagné cette fois-ci d’Olivier Roudier.
Hallucinant ! Tel est le maître mot de cet après-midi.

Hallucinant, le déroulement des débats où Kafka le dispute à Ubu. Une Présidente qui visiblement connaît mal le dossier, des tracts des JI attribués à Unité radicale, des actions d’UR attribuées aux JI. Un témoin (le surveillant maghrébin du lycée Maulnier), qui est arrivé après la « bataille », qui n’a rien vu et le dit, mais sur le témoignage de qui se fonde l’accusation. Une présidente qui interrompt systématiquement les avocats de la défense en leur demander d’abréger leur plaidoirie, mais laisse le Parquet s’exprimer à volonté.
Parlons-en du Parquet, de la soi disant « magistrature debout » !
Hallucinant, le comportement du vice-procureur Redon : un quintal de suffisance, d’arrogance, de mépris et de haine, véritablement de haine !, littéralement avachi dans son fauteuil, multipliant les plaisanteries douteuses à l’encontre des prévenus, les soupirs, les soufflements, pour qui « il importe peu de savoir qui a déclenché la bagarre », se demandant « mais c’est quoi un blanc ? », assénant « l’islamisation ça n’existe pas !». Redon, le digne représentant de notre société...
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