Les sifflets contre Juppé et Fillon au Congrès LR divisent déjà Les Républicains

  • il y a 9 ans
Sifflets, huées. L’accueil offert par les militants Républicains à Alain Juppé et à François Fillon n’avait rien de chaleureux samedi. Alors que Nicolas Sarkozy a assuré dimanche qu’il «regrette» ces «quelques sifflets», certains élus du nouveau parti de l’opposition, à l’instar de Nathalie Kosciusko-Morizet, ne se contentent pas d’afficher un simple regret et condamnent le comportement de leurs militants.

La députée de l'Essonne estime que «ça ne doit pas être ça, Les Républicains». «Je n'aime pas ça ! [...] Pour moi, ça, c'est la résurgence de l'ancien parti.» a-t-elle déclaré. «La primaire, c'est la fin de ça. Vous pouvez siffler tout ce que vous voulez, à partir du moment où il y a une primaire, ce sont les Français qui vont trancher».

Laurent Wauquiez juge les sifflets «anecdotiques». «Alain Juppé a été applaudi. François Fillon a été applaudi. Il y a un certain nombre de militants qui ont exprimé leur conviction. Ils l'ont peut-être exprimée de façon impulsive, je le regrette», a déclaré le député.

Le porte-parole des Républicains, Sébastien Huyghe, tente lui de justifier les réactions des militants. «C'est un nouveau départ que nous faisons unis. Tous ceux qui ont voulu s'exprimer ont pu le faire. Alors on peut ergoter sur les quelques sifflets qu'il y a pu y avoir pour ou l'autre. Mais quand vous avez 17 000 personnes dans une salle, le moyen pour les militants de manifester leur soutien ou leur préférence, c'est d'applaudir à tout rompre pour les uns ou bien de faire quelques sifflets pour les autres», a-t-il assuré.

Quant à la députée européenne Nadine Morano, elle juge que «ça été une bonne journée». «J'entends beaucoup de commentaires sur quelques sifflets. J'aurais voulu qu'on dise aussi qu'il y a eu beaucoup de tonnerres d'applaudissements», a-t-elle déploré.

Recommandée