Comment reconstruire la confiance ?
- il y a 9 ans
Au lendemain des élections départementales Barbara Pompili interroge le Premier Ministre sur le contenu du Pacte majoritaire qu'il souhaite mettre en œuvre.
Monsieur le Premier Ministre,
Un Français sur deux n’a pas jugé utile, n’a pas jugé efficace, de s’exprimer lors des élections départementales.
Cette indifférence civique doit singulièrement interroger la majorité. Parce que chacun a pu constater que l’abstention concerne une bonne part de celles et ceux qui avaient, en 2012, placé leurs espoirs en nous.
Chacun a pu également mesurer la croissance du vote pour l’extrême droite. Un vote alimenté par la crise économique ainsi que par une accumulation de frustrations et de stigmatisations bien souvent contradictoires entre elles, d’ailleurs, et qui ne mène à rien.
Et chacun a pu mesurer qu’en réussissant à gérer ses différences, en réalisant son unité, l’opposition a, par un simple effet mécanique, remporté un grand nombre de conseils départementaux.
Face à cette réalité, soyons lucide. Nul ne peut demeurer inerte et en premier lieu l’exécutif. Dans un monde qui bouge si vite, qui bouge au risque du pire, on ne peut pas ne rien changer.
Monsieur le Premier ministre, la gauche est à la merci de ses démons : l’enfermement dans un entre-soi d’une part, la paralysie et la surdité aux incompréhensions de nos électeurs d’autre part.
Vous avez proposé, Monsieur le Premier ministre, un nouveau pacte majoritaire.
Sur ces bancs, chacun sait que l’unité n’est pas la garantie de la réussite. Mais chacun sait aussi que la désunion porte la certitude de l’échec. C’est pourquoi nous sommes en attente d’un expression claire de votre part.
Alors ma question est simple, Monsieur le Premier ministre : quelle place entendez-vous donner concrètement à l’écologie dans la feuille de route gouvernementale et dans les choix économiques ?
Comment reconstruire les conditions d’une confiance qui s’est amoindrie, entre nous certes, mais d‘abord et avant tout avec celles et ceux dont nous portons ici la voix et les exigences sociales et écologiques ?
Monsieur le Premier Ministre,
Un Français sur deux n’a pas jugé utile, n’a pas jugé efficace, de s’exprimer lors des élections départementales.
Cette indifférence civique doit singulièrement interroger la majorité. Parce que chacun a pu constater que l’abstention concerne une bonne part de celles et ceux qui avaient, en 2012, placé leurs espoirs en nous.
Chacun a pu également mesurer la croissance du vote pour l’extrême droite. Un vote alimenté par la crise économique ainsi que par une accumulation de frustrations et de stigmatisations bien souvent contradictoires entre elles, d’ailleurs, et qui ne mène à rien.
Et chacun a pu mesurer qu’en réussissant à gérer ses différences, en réalisant son unité, l’opposition a, par un simple effet mécanique, remporté un grand nombre de conseils départementaux.
Face à cette réalité, soyons lucide. Nul ne peut demeurer inerte et en premier lieu l’exécutif. Dans un monde qui bouge si vite, qui bouge au risque du pire, on ne peut pas ne rien changer.
Monsieur le Premier ministre, la gauche est à la merci de ses démons : l’enfermement dans un entre-soi d’une part, la paralysie et la surdité aux incompréhensions de nos électeurs d’autre part.
Vous avez proposé, Monsieur le Premier ministre, un nouveau pacte majoritaire.
Sur ces bancs, chacun sait que l’unité n’est pas la garantie de la réussite. Mais chacun sait aussi que la désunion porte la certitude de l’échec. C’est pourquoi nous sommes en attente d’un expression claire de votre part.
Alors ma question est simple, Monsieur le Premier ministre : quelle place entendez-vous donner concrètement à l’écologie dans la feuille de route gouvernementale et dans les choix économiques ?
Comment reconstruire les conditions d’une confiance qui s’est amoindrie, entre nous certes, mais d‘abord et avant tout avec celles et ceux dont nous portons ici la voix et les exigences sociales et écologiques ?