Interview d'Alain BAZOT, président de l'UFC-Que choisir (21 mai 2014)
  • il y a 9 ans
Une baisse de la facture de 30 %, une liberté accrue des consommateurs grâce aux offres sans engagement ( 1,6 million de numéros portés chaque trimestre d'un opérateur à l'autre), un effet vertueux pour l'emploi (50 000 emplois indirects créés grâce au surplus de consommation réalisé par les ménages ) et les finances publiques ( l'argent économisé permet d'acheter d'autres produits ou services qui, eux-mêmes, génèrent de la TVA) …

C'est le bilan que, dans une étude publiée le 29 avril, l'UFC-Que choisir a dressé de l'arrivée d'un 4ème opérateur sur le marché mobile français. Un bilan au détriment de la capacité d'investissement des opérateurs, comme le clament ces derniers ? Depuis la publication de l'étude, le débat a redoublé d'intensité et Yves Le Mouël, directeur général de la FFTélécoms, défendra la vision des opérateurs dans notre prochaine Lettre Hebdo.

Pour Alain Bazot, " si l'on veut de la qualité, on ne peut pas ne pas se soucier des investissements des opérateurs. Mais la capacité d'investissement des opérateurs ne dépend pas que des revenus, elle dépend également des coûts et on se dit qu'il y a un certain nombre de leviers à mettre en oeuvre ". Mutualisation plus poussée des réseaux, moindre sur-fiscalité des opérateurs, meilleures conditions d'accès des MVNO au marché de gros, pour le président de l'UFC-Que Choisir, il existe des solutions qui permettent de préserver investissements et dynamique concurrentielle. Interview.
Recommandée