C'est un mot avec deux significations. On se rapporte à l'enthousiasme des supporters d'équipes de football et de basket dans les stades. L'autre se rapporte à un instrument particulier qui accompagne leur enthousiasme. Les rythmes reproduits sur l'assiko sont très semblables à la samba brésilienne qui, tout le monde le sait, est importé de l’Afrique pendant la période triste de la traite des esclaves. La présente partie de l'exposition est la plus riche en variété de rythmes, mais elle est également en influences parce qu'elle fusionne les cultures du Cap Vert, des Antilles, du Brésil, du Mali et du Sénégal. C'est un hommage en musique, le vrai lien des êtres humains partout dans le monde, mais aussi un hommage à tous les Africains qui ont été obligés de quitter l'Afrique comme esclaves.