Joseph Fisher - Ville nouvelle (EP Premières prises) - le clip
- il y a 9 ans
2e extrait de l'EP "Premières prises" de Joseph Fisher.
Enregistré par et avec Stéphane Garry au studio Cappuccino.
Paroles et musique Joseph Fisher.
Batterie Stéphane 'Pokett' Garry.
Montage Patrice Mancino.
Photos Clément Guillaume (www.clementguillaume.com)
Merci Doris pour les images du Havre.
Merci Clément pour les photos.
Disponible via Quixote R.P.M.
Quixotemusic.eu + sur toutes les bonnes plates-formes.
Plus de videos de Joseph Fisher : http://is.gd/josephfisher_videos
* * * * * * * * * * *
Ville Nouvelle
Aujourd’hui l’herbe y pousse et c’est presque joli
Je n’y reviens jamais car ma vie est ailleurs
J’ai grandi par ici sans éclats et sans heurts
J’ai longtemps hésité, mais j’ai choisi la vie
Tu y vis toujours mais plus chez tes parents
Tous les rêves sont rangés dans une boîte au grenier
On ne peut même pas dire que tu as renoncé
Tu étais déjà morte avant tes dix-huit ans
La ville nouvelle a eu ta peau
Mais pas la mienne et c’est tant mieux, mais il s’en est fallu de peu
Toi tu es arrivé ici après la mort de ta maman
Pas étonnant que tu semblais toujours regarder vers la mer
Laquelle des deux était plus loin ? Cela reste encore un mystère
Loin de la vie et de Paris on y était assurément
Dans le soir gorgé de brouillard on buvait des coups sur des bancs
On fracassait les réverbères en rentrant saouls comme des cochons
De toutes la bande tu étais l’seul à ne pas rentrer à tâtons
À croire que tu savais déjà que tu resterais ici longtemps.
La ville nouvelle a eu ta peau
Mais pas la mienne et c’est tant mieux, mais il s’en est fallu de peu
Tout était fait comme en prison, pour nous faire bien courber la tête
Pour pouvoir nous réinsérer il aurait fallu qu’on soit là
Nos parents ne voulaient pour nous qu’un bout de ciel un peu moins bas
Mais qu’est-ce que tu veux espérer quand grandis dans la défaite.
Tu t’es tiré d’ici comme moi et tu écris sur les cités
Et toi ma petite orpheline tu as traversé l’Océan
Pour pouvoir déserter les lieux on a dû partir en courant
En laissant derrière nous l’adulte que les autres adultes attendaient.
La ville nouvelle a eu leur peau
Mais pas la nôtre, oui mais de peu, Et pour autant est-ce que c’est mieux.
Enregistré par et avec Stéphane Garry au studio Cappuccino.
Paroles et musique Joseph Fisher.
Batterie Stéphane 'Pokett' Garry.
Montage Patrice Mancino.
Photos Clément Guillaume (www.clementguillaume.com)
Merci Doris pour les images du Havre.
Merci Clément pour les photos.
Disponible via Quixote R.P.M.
Quixotemusic.eu + sur toutes les bonnes plates-formes.
Plus de videos de Joseph Fisher : http://is.gd/josephfisher_videos
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Ville Nouvelle
Aujourd’hui l’herbe y pousse et c’est presque joli
Je n’y reviens jamais car ma vie est ailleurs
J’ai grandi par ici sans éclats et sans heurts
J’ai longtemps hésité, mais j’ai choisi la vie
Tu y vis toujours mais plus chez tes parents
Tous les rêves sont rangés dans une boîte au grenier
On ne peut même pas dire que tu as renoncé
Tu étais déjà morte avant tes dix-huit ans
La ville nouvelle a eu ta peau
Mais pas la mienne et c’est tant mieux, mais il s’en est fallu de peu
Toi tu es arrivé ici après la mort de ta maman
Pas étonnant que tu semblais toujours regarder vers la mer
Laquelle des deux était plus loin ? Cela reste encore un mystère
Loin de la vie et de Paris on y était assurément
Dans le soir gorgé de brouillard on buvait des coups sur des bancs
On fracassait les réverbères en rentrant saouls comme des cochons
De toutes la bande tu étais l’seul à ne pas rentrer à tâtons
À croire que tu savais déjà que tu resterais ici longtemps.
La ville nouvelle a eu ta peau
Mais pas la mienne et c’est tant mieux, mais il s’en est fallu de peu
Tout était fait comme en prison, pour nous faire bien courber la tête
Pour pouvoir nous réinsérer il aurait fallu qu’on soit là
Nos parents ne voulaient pour nous qu’un bout de ciel un peu moins bas
Mais qu’est-ce que tu veux espérer quand grandis dans la défaite.
Tu t’es tiré d’ici comme moi et tu écris sur les cités
Et toi ma petite orpheline tu as traversé l’Océan
Pour pouvoir déserter les lieux on a dû partir en courant
En laissant derrière nous l’adulte que les autres adultes attendaient.
La ville nouvelle a eu leur peau
Mais pas la nôtre, oui mais de peu, Et pour autant est-ce que c’est mieux.