CANCER DE LA VESSIE 1er CANCER VAINQUEUR DU CANCER
- il y a 9 ans
1994 : Premier cancer
Un soir de février 1994, alors que je suis en vacances, à la fin d’une randonnée, ô surprise, j’urine du sang. Je me demande ce qui m’arrive et suis, il faut le dire, un peu pris de panique. Le lendemain, je suis chez mon médecin traitant et dès le surlendemain je passe une échographie à Bolbec. Lors de ce premier examen, je trouve que les praticiens manquent singulièrement de psychologie : le médecin échographe découvre trois « polypes » dans la vessie et me dit : « Retournez-vous, je vais voir côté reins car ils sont sûrement atteints ». Le mot redouté n’est pas prononcé, mais il est présent tout de même. Je rentre alors à la maison avec Nicolle, le climat est très lourd dans la voiture. Pas un mot n’est prononcé mais chacun de son côté, sans rien oser se dire, on se demande ce qui se passe. Nous sommes complètement abattus. Retour alors chez le médecin traitant qui nous prend rendez-vous en urgence à l’hôpital Monod au Havre chez un urologue. L’urologue nous explique alors qu’il faut opérer très vite, et nous donne rendez-vous la semaine suivante pour l’ablation par les voies naturelles de ces trois polypes
Un soir de février 1994, alors que je suis en vacances, à la fin d’une randonnée, ô surprise, j’urine du sang. Je me demande ce qui m’arrive et suis, il faut le dire, un peu pris de panique. Le lendemain, je suis chez mon médecin traitant et dès le surlendemain je passe une échographie à Bolbec. Lors de ce premier examen, je trouve que les praticiens manquent singulièrement de psychologie : le médecin échographe découvre trois « polypes » dans la vessie et me dit : « Retournez-vous, je vais voir côté reins car ils sont sûrement atteints ». Le mot redouté n’est pas prononcé, mais il est présent tout de même. Je rentre alors à la maison avec Nicolle, le climat est très lourd dans la voiture. Pas un mot n’est prononcé mais chacun de son côté, sans rien oser se dire, on se demande ce qui se passe. Nous sommes complètement abattus. Retour alors chez le médecin traitant qui nous prend rendez-vous en urgence à l’hôpital Monod au Havre chez un urologue. L’urologue nous explique alors qu’il faut opérer très vite, et nous donne rendez-vous la semaine suivante pour l’ablation par les voies naturelles de ces trois polypes