Excellent grimpeur, on présentait Thibaut Pinot comme un coureur pas assez complet pour briller au plus haut niveau d'un grand Tour, en raison notamment de ses lacunes lorsqu'il faut frotter dans les étapes de plaine. Sur le Tour de France 2014, il nous a démontré qu'il avait appris. Troisième du classement général final, Pinot n'avait cédé que très peu de terrain lors de la première semaine très nerveuse, où il s'était passé quelque chose quasiment tous les jours. Il avait même impressionné sur les pavés, où tout le monde s'attendait à ce qu'il perde beaucoup de temps. Des pavés il y en aura en 2015, et ce sera cette fois-ci une semaine et demie qui sera placée sous le signe de la nervosité. L'occasion de profiter pleinement de ces nouvelles qualités.