Conférence sur l'Irak : le président Massoum appelle à une intervention rapide
- il y a 10 ans
PARIS - 15 sept. 2014 - La communauté internationale, réunie à Paris lundi pour la conférence sur la sécurité en Irak, a promis de soutenir "par tous les moyens nécessaires", y compris militaires.
A l'ouverture de la conférence, les présidents français François Hollande et irakien Fouad Massoum ont lancé un appel pressant à la mobilisation internationale contre les jihadistes de l'EI. "Il n'y a pas de temps à perdre", a affirmé François Hollande. "Le combat des Irakiens contre le terrorisme est aussi le nôtre. Nous devons nous engager clairement, loyalement et fortement aux côtés des autorités irakiennes", a-t-il défendu.
Le président irakien Fouad Massoum a lui appelé la communauté internationale à intervenir rapidement dans son pays : "Nous demandons la poursuite des frappes aériennes contre les sites terroristes. Nous ne devons pas leur permettre d'installer leur pouvoir, nous devons les poursuivre où qu'ils soient".
Quant au chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, il a insisté sur la nécessité de couper les liens de l'EI avec ses sources de financement : ""Beaucoup ont insisté ce matin sur la nécessité de tarir le financement de ce groupe terroriste et une conférence sera prochainement organisée à l'initiative de nos amis de Bahrein en ce sens", a-t-il indiqué.
La conférence sur la sécurité en Irak, à laquelle participe une trentaine de pays arabes et occidentaux pour définir la stratégie internationale face à l'EI, s'ouvre dans un contexte dramatique, alors qu'un otage britannique, David Haines, a été décapité samedi par les jihadistes de l'EI. Il est le troisième otage occidental, après les journalistes américains James Foley et Steven Sotloff, à être exécuté sommairement en moins d'un mois.
A l'ouverture de la conférence, les présidents français François Hollande et irakien Fouad Massoum ont lancé un appel pressant à la mobilisation internationale contre les jihadistes de l'EI. "Il n'y a pas de temps à perdre", a affirmé François Hollande. "Le combat des Irakiens contre le terrorisme est aussi le nôtre. Nous devons nous engager clairement, loyalement et fortement aux côtés des autorités irakiennes", a-t-il défendu.
Le président irakien Fouad Massoum a lui appelé la communauté internationale à intervenir rapidement dans son pays : "Nous demandons la poursuite des frappes aériennes contre les sites terroristes. Nous ne devons pas leur permettre d'installer leur pouvoir, nous devons les poursuivre où qu'ils soient".
Quant au chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, il a insisté sur la nécessité de couper les liens de l'EI avec ses sources de financement : ""Beaucoup ont insisté ce matin sur la nécessité de tarir le financement de ce groupe terroriste et une conférence sera prochainement organisée à l'initiative de nos amis de Bahrein en ce sens", a-t-il indiqué.
La conférence sur la sécurité en Irak, à laquelle participe une trentaine de pays arabes et occidentaux pour définir la stratégie internationale face à l'EI, s'ouvre dans un contexte dramatique, alors qu'un otage britannique, David Haines, a été décapité samedi par les jihadistes de l'EI. Il est le troisième otage occidental, après les journalistes américains James Foley et Steven Sotloff, à être exécuté sommairement en moins d'un mois.