Architecture en Israël (3ème séance)
  • il y a 10 ans
Projection suivie d’un débat avec Jean-François Chevrier, Amos Gitai, Jean-Louis Cohen

"L’Architecture sous le mandat britannique. La question de l’architecture coloniale" – conversation Amos Gitai et Ada Karmi-Melamede

"L’idéologie du kibboutz. La relation entre un collectif et un architecte" – conversation Amos Gitai et Muki Tsur


Dans le prolongement de son œuvre cinématographique, le célèbre cinéaste israélien Amos Gitai, fils de l’architecte formé au Bauhaus Munio Weinraub et lui-même architecte de formation, titulaire d’un doctorat de l’université de Berkeley, retourne en Israël à son premier amour : l’architecture. Dans chacun des 16 films de 23 mn que compte la série Architecture en Israël/Conversations avec Amos Gitai, le cinéaste rencontre tour à tour architectes, sociologues, archéologues, chercheurs, écrivains, théologiens, et converse avec eux, à partir de l’histoire et de l’actualité de la Palestine et d’Israël – période ottomane, mandat britannique, habitat bédouin, architecture éclectique, brutaliste, moderne…– sur des thématiques architecturales et urbanistiques qui confèrent aux propos tenus par les uns et les autres une dimension universelle. Chaque épisode s’enrichit de matériaux d’archives – photos, plans, dessins d’architecture, etc. qui illustrent de façon vivante et concrète la teneur de ces passionnantes conversations.

En présence d’Amos Gitai et de Jean-François Chevrier, professeur à l’école nationale supérieure des beaux-arts de Paris, critique d’art et commissaire d’exposition, chargé notamment de la grande exposition que le musée Reina Sofia consacre au cinéaste en février 2014, est proposée une sélection de 8 films choisis dans cette série, en quatre séances exceptionnelles. Ils confronteront leurs points de vue sur une discipline qui reste, sous bien des aspects, un tropisme essentiel du réalisateur prolixe de House, d’Une maison à Jérusalem, de Kippour ou de Free Zone.

Ce programme exclusif prend un sens plus aigu au moment où, à Paris, la Cinémathèque française consacre elle-même à Amos Gitai une exposition et une rétrospective de ses autres films.
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