Hosni Moubarak condamné à 3 ans de prison
- il y a 10 ans
LE CAIRE - 21 mai 2014 - Hosni Moubarak a été condamné mercredi à 3 ans de prison pour corruption.
L'ancien président était jugé pour le détournement de plus de 10 millions d'euros de fonds publics.
Ses deux fils, Gamal et Alaa, ont également été condamnés dans la même affaire. Mais ils ont eu quatre ans de prison chacun.
A 86 ans, Hosni Moubarak a assisté à l'audience dans un fauteuil roulant dans un box grillagé.
Dans les rues du Caire, le ressentiment de la population à l'égard de l'ancien président est toujours vif.
Hosni Moubarak est également jugé dans un autre procès cette fois pour la mort de manifestants lors de la révolte qui l'a contraint à quitter le pouvoir début 2011.
Dans ce procès-là, il encourt la prison à vie, peine à laquelle il avait été condamné en première instance en juin 2012, avant que la Cour de Cassation n'ordonne qu'il soit rejugé.
Ce verdict est prononcé à cinq jours de l'élection présidentielle que le maréchal à la retraite Abdel Fattah al-Sissi, l'ex-chef de l'armée qui a destitué et fait arrêter le président élu Mohamed Morsi le 3 juillet 2013, est assuré de remporter.
L'ancien président était jugé pour le détournement de plus de 10 millions d'euros de fonds publics.
Ses deux fils, Gamal et Alaa, ont également été condamnés dans la même affaire. Mais ils ont eu quatre ans de prison chacun.
A 86 ans, Hosni Moubarak a assisté à l'audience dans un fauteuil roulant dans un box grillagé.
Dans les rues du Caire, le ressentiment de la population à l'égard de l'ancien président est toujours vif.
Hosni Moubarak est également jugé dans un autre procès cette fois pour la mort de manifestants lors de la révolte qui l'a contraint à quitter le pouvoir début 2011.
Dans ce procès-là, il encourt la prison à vie, peine à laquelle il avait été condamné en première instance en juin 2012, avant que la Cour de Cassation n'ordonne qu'il soit rejugé.
Ce verdict est prononcé à cinq jours de l'élection présidentielle que le maréchal à la retraite Abdel Fattah al-Sissi, l'ex-chef de l'armée qui a destitué et fait arrêter le président élu Mohamed Morsi le 3 juillet 2013, est assuré de remporter.