Le son au cinéma : dissociation du son et de l'image

  • il y a 10 ans
Playtime, Jacques Tati, 1967 (1’16)
La distinction sur l’origine du son est ici subtile : tout se passe comme si la scène que l’on voulait nous montrer se déroule derrière la baie vitrée (un beau cadre dans le cadre). Mais comme le spectateur est dans la position d’un observateur dans la rue, les bruits que l’on entend sont ceux de la circulation, des conversations des passants. Le son est donc en apparence très classique : tout simplement diégétique, mais totalement déconnecté de ce que l’on regarde comme une scène apparaissant muette.