Mahieddine Bachtarzi
- il y a 17 ans
Mahieddine BACHETARZI (1897 - 1986) est l'un des plus grand artiste que l'algérie ait connu.
Sa voix de ténor était tellement fascinante que déjà en 1921, il comptabilisait plus de soixante-dix (70) disques enregistrés, sans compter le nombre impressionnant de concerts donnés aussi bien en Algérie qu’en France, en Italie et en Belgique où il faisait les beaux jours de la Motribia.
En intellectuel éclairé, il réalisa bien vite les limites de la musique et du spectacle en tant que moyens de communication dans le contexte colonial. Avec Allalou et Rachid Ksentini (1887-1944), BACHETARZI déblaie le terrain pour imposer l’existence d’un théâtre algérien en s’adressant aux algériens dans leur langue, transposant sur la scène, à leur intention, des récits légendaires ou populaires. Il créa avec sa troupe le genre comique, adopta le style réaliste et entreprit la difficile tâche de se réapproprier un patrimoine riche mais dévasté par plus de cent ans de colonisation.
Au cours des années 40 et 50 il dirigea la troupe de l’Opéra d’Alger et c’est à Alger qu’il a véritablement mené son action éducative et morale en s’appuyant sur la radio (pièces radiophoniques en direct ce qui permit à de nombreux artistes de s'exprimer mais aussi de percevoir un cachet dans des périodes où il était surtout question de survie!) qui lui permettait d’atteindre un public plus nombreux et éveiller en lui le goût du théâtre.
Bachetarzi qui aura marqué plus d’un demi-siècle de vie culturelle algérienne, que l'on avait surnommé le Caruso du désert, décède à Alger le 6 février 1986 , à l’âge de 88 ans. Il est enterré à El-Kettar.(Propos :Weil labbaci).
nono à votre service.......
Sa voix de ténor était tellement fascinante que déjà en 1921, il comptabilisait plus de soixante-dix (70) disques enregistrés, sans compter le nombre impressionnant de concerts donnés aussi bien en Algérie qu’en France, en Italie et en Belgique où il faisait les beaux jours de la Motribia.
En intellectuel éclairé, il réalisa bien vite les limites de la musique et du spectacle en tant que moyens de communication dans le contexte colonial. Avec Allalou et Rachid Ksentini (1887-1944), BACHETARZI déblaie le terrain pour imposer l’existence d’un théâtre algérien en s’adressant aux algériens dans leur langue, transposant sur la scène, à leur intention, des récits légendaires ou populaires. Il créa avec sa troupe le genre comique, adopta le style réaliste et entreprit la difficile tâche de se réapproprier un patrimoine riche mais dévasté par plus de cent ans de colonisation.
Au cours des années 40 et 50 il dirigea la troupe de l’Opéra d’Alger et c’est à Alger qu’il a véritablement mené son action éducative et morale en s’appuyant sur la radio (pièces radiophoniques en direct ce qui permit à de nombreux artistes de s'exprimer mais aussi de percevoir un cachet dans des périodes où il était surtout question de survie!) qui lui permettait d’atteindre un public plus nombreux et éveiller en lui le goût du théâtre.
Bachetarzi qui aura marqué plus d’un demi-siècle de vie culturelle algérienne, que l'on avait surnommé le Caruso du désert, décède à Alger le 6 février 1986 , à l’âge de 88 ans. Il est enterré à El-Kettar.(Propos :Weil labbaci).
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