Premiers morts dans les émeutes de Kiev
- il y a 10 ans
KIEV - 22 jan 2014 - Le mouvement de contestation ukrainien connaît ses premiers morts. Lors d'affrontements les opposants à la police de Kiev, deux manifestants sont morts par balle ; le troisième est tombé du toit d'un stade de football.Opposés au rapprochement de l'Ukraine avec la Russie, ils réclamaient le départ du président Ianoukovitch
Ces événements dramatiques se situent dans un contexte de radicalisation de l'opposition entre les opposants à la politique du président Ianoukovitch et les forces de sécurité ukrainiennes. Mercredi soir, la police a donné l'assaut aux barricades dressées dans les rues de Kiev. Les batailles de rues se sont multipliées. Autour de l'épicentre des manifestations, la place de l'Indépendance, le paysage est celui d'un champ de bataille.
Au cœur de cette radicalisation du mouvement, une loi, promulguée le 17 janvier. Le texte interdit les mouvements de rue non autorisés. Cette mesure a eu l'effet inverse de celui escomptée : deux jours plus tard, 200 000 personnes défilaient dans les rues de Kiev.
Devant l'explosion de violence de ces derniers jours, les chefs de file du mouvement anti-Ianoukovitch ont appelé au calme. Un appel qui n'a eu aucun effet : pour riposter au grenades lacrymogènes et aux balles en caoutchouc, les manifestants lancent des cocktails molotov et montent des murs de pneus.
Devant une situation hors de contrôle, Viktor Ianoukovitch a paru faire un pas vers les manifestants. Sur Twitter, l'un des chefs de l'opposition a déclaré qu'il allait rencontrer dans la journée le président ukrainien.
Ces événements dramatiques se situent dans un contexte de radicalisation de l'opposition entre les opposants à la politique du président Ianoukovitch et les forces de sécurité ukrainiennes. Mercredi soir, la police a donné l'assaut aux barricades dressées dans les rues de Kiev. Les batailles de rues se sont multipliées. Autour de l'épicentre des manifestations, la place de l'Indépendance, le paysage est celui d'un champ de bataille.
Au cœur de cette radicalisation du mouvement, une loi, promulguée le 17 janvier. Le texte interdit les mouvements de rue non autorisés. Cette mesure a eu l'effet inverse de celui escomptée : deux jours plus tard, 200 000 personnes défilaient dans les rues de Kiev.
Devant l'explosion de violence de ces derniers jours, les chefs de file du mouvement anti-Ianoukovitch ont appelé au calme. Un appel qui n'a eu aucun effet : pour riposter au grenades lacrymogènes et aux balles en caoutchouc, les manifestants lancent des cocktails molotov et montent des murs de pneus.
Devant une situation hors de contrôle, Viktor Ianoukovitch a paru faire un pas vers les manifestants. Sur Twitter, l'un des chefs de l'opposition a déclaré qu'il allait rencontrer dans la journée le président ukrainien.