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  • 03/01/2014
De Paris à Marseille, d'Amsterdam au Maroc, ce "Chemin de l'Amour" raconte le voyage intérieur de Karim, un jeune beur qui se dit hétérosexuel. Étudiant en sociologie, il cherche des jeunes gays d'origine maghrébine prêts à témoigner devant sa caméra. Un jour il rencontre Farid, un steward, et tombe sous son charme... Réalisé en 1999, voici le premier film au monde qui aborde les thèmes de l’homosexualité et de l’Islam. Un long métrage interdit au Maghreb.

"Honorable Mention" NEW YORK NewFest 2003 :
"It is important to give Honorable Mention to Path to Love for its wonderful story and for the larger significance a film with this subject matter has today."

"FREEDOM AWARD" LOS ANGELES OUTFEST 2003 :
"For its sensitive portrayal of a young man's emerging sexuality and the
arising conflict with his Muslim faith."

"JURY AWARD FOR BEST FEATURE FILM" SEATTLE GLFF 2003

"On sera ému par le chemin qu’emprunte un peu malgré lui Karim, étudiant en DEUG de sociologie, qui décide d’interviewer des beurs gays pour traiter de "l’homosexualité au Maghreb" et qui, petit à petit, comprend combien le choix de ce sujet ne participe pas que d’une curiosité intellectuelle mais bien aussi d’une regard sur lui-même. Mais ce chemin n’est pas sans marquer la relation à son amie, sans non plus interroger la question des références identitaires et culturelles dans lesquelles s’enracinent nos désirs, nos doutes, nos interdits, nos inhibitions. Les interviews que mènent Karim brossent rapidement un tableau polychromique du vécu de la sexualité, du mal-être de ces garçons issus d’un pays où l’homosexualité, notamment dans son érotisme passif, est clandestine, vilipendée, lieu d’humiliation, mais aussi de l'ambiguïté patente de ces pays tout à la fois sensuels et violents. Le désir que l’on reconnaît en soi ne nous mène pas forcément là où on a envie ; cependant, tout chemin de traverse soit-il, il participe de notre construction personnelle, prend sens dans notre histoire." (Site http://www.davidetjonathan.com)

"Bilan du Festival du Film Gay et Lesbien de Paris 2001 : 7ème édition. Pour clore les bonnes surprises longs-métrages du festival, il paraîtrait assez logique de finir sur le futur dernier-né de Rémi Lange (réalisateur d'Omelette et de Les yeux brouillés), "Tarik el Hob", qui a été présenté sans mixage ni étalonnage au pays de la sexualité maghrébine et qui est actuellement en cours de post-production, histoire de participer un tant soit peu à l'accouchement imminent. Fait avec des bouts de ficelles, comme à son habitude car il n'aime pas travailler avec une équipe technique, ce qui lui évite toute la lourdeur d'un tournage professionnel et parvient ainsi à une réelle spontanéité dans le récit. Rémi Lange a abandonné le super 8 pour passer à la vidéo numérique et se met à construire une fiction plus classique avec des dialogues, mais essentiellement basés sur l'improvisation. Le synopsis a servi de scénario... On se sent parfois à la frontière du documentaire. Le résultat est original dans sa forme et passionnant dans son propos. Un jeune maghrébin qui se dit hétéro décide de réaliser un documentaire sur l'homosexualité de ses pairs. Une relation de séduction ambiguë s'opère entre lui et l'un de ses témoins... L'inversion des rôles est une très bonne idée : c'est l'interviewé qui va révéler l'interviewer à lui-même. Pas de distributeur en vue à l'heure actuelle... MK2, ouvre-toi !" (JR LELOUP, site ADVENTICE. COM)

"Joué essentiellement en impro, mi-fiction, mi-doc, ce film est accompagné d’une mise en scène intelligente et soignée. L’ensemble nous donne une impression de spontanéité ; une sorte de caméra-vérité, apparentée au cinéma de Cassavetes et au " dogma " de Lars Von Trier." (Festival du Film Gay et lesbien de Bruxelles 2003)

"De Paris à Marseille, d'Amsterdam au Maroc, en passant par la tombe de Jean Genet à Larache, ce « chemin de l'amour » raconte le voyage intérieur de Karim qui, au cours d'un reportage sociologique sur l'homosexualité au Maghreb, tombe sous le charme d'un jeune steward nommé Farid. Tourné avec peu de moyens (une caméra DV), Tarik el Hob met en scène, pour la première fois, des personnages gay beur sous un autre angle que d'objet sexuel ou de la frappe de banlieue. Dans ce film, imparfait mais très attachant, Rémi Lange suit le parcours affectif et amoureux de Farid et Karim. de Paris à Marseille, entre fiction et réalité. Au départ, ce film devait s'intituler Les noces beur beur. Joué essentiellement en impro, mi-fiction, mi-doc, il aborde avec justesse les thèmes de l’homosexualité et de l’Islam. De la difficulté à s'accepter et à aimer. Les deux interprètes ont été découvert aux soirées BBB, et ont bravé le tabou de leur homosexualité en donnant chair à l'écran à un amour d'autant plus touchant que cela n'a jamais été abordé au cinéma." (http://www.kelma.org/lesnews/news/film_gay_beur.htm)

"Un pur chef-d’œuvre, a masterpiece" (E-MALE MAGAZINE, N°70, 14-27 MAI 2004)

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