"la cité Frugés "un toit pas comme les autres"
- il y a 10 ans
« Un toit pas comme les autres »
La cité Frugès : une aventure humaine et architecturale.
Pessac - 1925 « Je vous autorise à réaliser dans la pratique vos théories jusque dans leurs conséquences les plus extrêmes. Je désire atteindre à des résultats vraiment concluants dans la réforme de l'habitation à bon marché. Pessac doit être un laboratoire. » C'est en ces termes que Henri Frugès riche industriel bordelais commanda à Le Corbusier la cité ouvrière de Pessac.
Les « conséquences » se révélèrent, en effet, « extrêmes », mais pas au sens où l'entendait H. Frugès : la cité se solda par un échec financier et ce bond vers la modernité, bousculant les esprits, suscita rejet et railleries. Au mieux, perplexité ... Les premiers habitants modifièrent, selon leurs goûts et surtout leurs besoins, ces drôles d'habitats pensés par un architecte encore inconnu. Le Corbusier réagit à ces changements par une phrase lucide : « Vous savez c'est toujours la vie qui a raison, et l'architecte qui a tort ».
En 1965 Le Corbusier meurt mais son nom n'est plus inconnu et il a fait des disciplines, aussi la cité voit arrivée au milieu des années 70 un nouveau type d’habitant, l'homo Corbusien, restaurant les maisons pour leur rendre leur état d'origine.
Au travers les témoignages d'habitants, de spécialistes et d'archives nous tenterons de reconstituer la mémoire de ce quartier atypique pour mieux comprendre son histoire et son évolution de sa création à nos jours.
La cité Frugès : une aventure humaine et architecturale.
Pessac - 1925 « Je vous autorise à réaliser dans la pratique vos théories jusque dans leurs conséquences les plus extrêmes. Je désire atteindre à des résultats vraiment concluants dans la réforme de l'habitation à bon marché. Pessac doit être un laboratoire. » C'est en ces termes que Henri Frugès riche industriel bordelais commanda à Le Corbusier la cité ouvrière de Pessac.
Les « conséquences » se révélèrent, en effet, « extrêmes », mais pas au sens où l'entendait H. Frugès : la cité se solda par un échec financier et ce bond vers la modernité, bousculant les esprits, suscita rejet et railleries. Au mieux, perplexité ... Les premiers habitants modifièrent, selon leurs goûts et surtout leurs besoins, ces drôles d'habitats pensés par un architecte encore inconnu. Le Corbusier réagit à ces changements par une phrase lucide : « Vous savez c'est toujours la vie qui a raison, et l'architecte qui a tort ».
En 1965 Le Corbusier meurt mais son nom n'est plus inconnu et il a fait des disciplines, aussi la cité voit arrivée au milieu des années 70 un nouveau type d’habitant, l'homo Corbusien, restaurant les maisons pour leur rendre leur état d'origine.
Au travers les témoignages d'habitants, de spécialistes et d'archives nous tenterons de reconstituer la mémoire de ce quartier atypique pour mieux comprendre son histoire et son évolution de sa création à nos jours.