Le docu­men­taire réalisé par Laurent Bernard et Jean Samouillan a reçu le Prix de la pro­tection de l’environnement.

Le jury a voulu rendre hommage au propos de ce film et à l’habileté de son auteur. Hommage à une caméra tenue à la bonne dis­tance des per­son­nages et qui a su trouver le rythme qui convenait au dérou­lement subtil d’une renais­sance dif­ficile. Par touches suc­ces­sives sont ainsi abordés l’histoire d’un terroir et de ses habi­tants, l’exode rural et ses consé­quences et l’installation d’une nou­velle géné­ration de ruraux, dif­fé­rents mais animés d’une même volonté de vivre, voire de sur­vivre. Grâce à l’évolution sen­sible des rap­ports entre anciens du cru et nou­veaux venus de l’extérieur, grâce à la trans­mission de leur savoir-​​faire par ses mêmes anciens, par l’optimisme irré­duc­tible des nou­veaux venus, ce film montre, et il est tou­jours néces­saire de la montrer, qu’une utopie peut aussi être vécue.