La Parisienne présente : Trophée Roses des Sables 2013 - JT vidéo n°4: Errachidia - Mcissi

  • il y a 11 ans
La Parisienne, partenaire du Trophée Roses des Sables 2013, vous propose chaque jour le résumé de l'étape :

Suite à une superbe journée de piste qui les a menées d’Errachidia à Mcissi, les Roses ont remis le matériel destiné à l’association « Enfants du désert », lors de la traditionnelle cérémonie de remise des dons. L’un des temps forts de l’aventure, marqué par les rencontres, les rires et surtout beaucoup d’émotion.

La journée s’était lancée sans frayeur. Un réveil aux aurores dans l’atmosphère déjà douce du bivouac d’Errachidia. La promesse d’une première journée de piste. Seulement, lorsqu’il y a de la piste, un oued n’est jamais bien loin… Ce dimanche, le sable a surgi après 10 kilomètres de toute beauté, au cœur de paysages totalement lunaires. Et nombreuses ont été celles à succomber au piège du tankage. Samira et Helena (équipage 111), n’y ont pas coupé. « On a pris les pelles, les plaques de désensablage, et on s’en est sorties en 10 minutes, raconte Helena. La suite ? Plus aucun souci ! A chaque passage difficile, je partais en éclaireur, je tâtais le sol du pied et je faisais des grands signes à Samira. Bon, je dois avouer que j’ai avalé un peu de poussière. Et pendant tout le reste de l’étape, j’en ai pris plein les yeux. »

Sous l’arche d’arrivée du bivouac de Mcissi, les Roses ne cessaient de louer la beauté des décors de cette étape de 140 km qui avait tout d’une épreuve initiatique, alliant les difficultés de pilotage à celle de la navigation. Un terrain exigeant, où la moindre négligence peut entraîner un sacré détour, comme en témoignent Marie et Justine (équipage 68). « Ça s’est plutôt bien passé jusqu’à la pause déjeuner et puis on s’est un peu laissée déconcentrer en s’arrêtant ce midi. Et du coup on s’est perdues… On a fait un bon détour de 40 km quand même. Donc là on est un peu déçues. On était plutôt fières de nous. On n’a pas de casse, on ne s’est pas ensablées, c’est l’essentiel. Mais si en plus on peut suivre le road book à la lettre, c’est mieux. On fera mieux demain ! », glisse Marie.

« On a déjà gagné dans notre cœur »

En fin d’après-midi, aux émotions de la piste se sont ajoutées celle du cœur. Dans un petit village proche de Rissani, les Roses ont pu décharger le matériel scolaire et paramédical acheminé depuis l’Europe et le Québec, puis rencontrer les enfants. « C’était magique. Quand nous sommes arrivées sur l’étape des dons, on avait déjà gagné dans notre cœur, confiait une participante. C’est plein de sentiments, plein d’émotions, plein d’enfants qui ont les yeux qui brillent et qui attendent qu’on leur offre quelque chose. Cela donne beaucoup de sens à notre aventure. »

Pour Laetitia Chevallier, président de l’association « Enfants du désert », les larmes furent une nouvelle fois difficiles à retenir : « Je suis très heureuse aujourd’hui. On a essayé de tout faire pour que vous puissiez vivre le moment que vous étiez venues chercher, que vous puissiez partager un moment privilégié avec les enfants. C’est plus de 5000 enfants qui vont pouvoir bénéficier de votre matériel. Grâce à vous, on atteint de belles réussites, des filles qui poursuivent leurs études et aujourd’hui ont eu leur baccalauréat. Les choses évoluent, grâce à vous. Merci. »

Demain, l’aventure reprendra ses droits pour les Roses au grand cœur. Au menu, la fameuse étape marathon. Lors de son briefing, Jean-Jacques Rey a promis une dune « immense » qui risque de donner du fil à retordre aux équipages. Mais après une telle journée, rien ne semble insurmontable pour ces Roses.

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